Alors qu’en France, les incendies forestiers font plus que jamais parler d’eux, la question de la gestion des forêts refait surface. Jusque-là occultée des grandes préoccupations citoyennes, considérée comme trop technique et inaccessible, la manière dont nous appréhendons et continuerons de gérer les forêts françaises reprend petit à petit sa place au centre des débats. Et tant mieux ! La population est avide de connaissances et d’expertises avisées sur les arbres – l’occasion idéale d’interroger l’ex-forestier Jean-Claude Nouard sur ce qu’il pense des directives gouvernementales à ce sujet. Entretien. 

Jean-Claude Nouard est un ancien forestier et artiste engagé dans la sensibilisation aux gestions de nos forêts, et plus particulièrement celles de Dordogne. Après une carrière auprès des arbres, il décide de consacrer sa vie à dénoncer, à travers plusieurs ouvrages ainsi que l’association SOS Forêt Dordogne, l’industrialisation frénétique des forêts – transformées en monocultures aseptisées – et la vision strictement économique du secteur ; deux postures adoptées au détriment de l’équilibre vital des écosystèmes complexes que sont les forêts. Face à la situation critique traversée cet été par le territoire forestier français, il alerte sur les mesures et perspectives annoncées par le gouvernement, toujours aussi inadaptées, pour ne pas dire hors-sol. En effet, selon lui, nos dirigeants peinent à changer de paradigmes et persistent, avec précipitation et méconnaissance, à appliquer des politiques déconnectées des besoins naturels. Car, en effet, si les feux démarrent de causes diverses et variées, dont de nombreux incidents d’origine humaine, leur évolution en méga-feux est, quant à elle, explicitement due aux conditions couplées du réchauffement climatique et de la mal-gestion des forêts elles-mêmes, plantées en rangs de monocultures vulnérables. Or, du côté du gouvernement, on ne semble pas plus s’inquiéter du climat que des lacunes forestières actuelles. Jean-Claude Nouard a accepté de nous confier ses inquiétudes et de nous les expliquer.

Les incendies se sont multipliés cet été en France, sur plus de 47 000 hectares, un record. source : Le Monde

Mr Mondialisation : Avec SOS Forêt Dordogne, dans une récente Tribune, vous dénoncez les nouvelles directives gouvernementales en réponse aux incendies de cet été caniculaire. Quelle est la situation ?

Jean-Claude Nouard : Bien que la période estivale ne soit pas terminée et que l’automne soit encore devant nous, nous savons d’ores et déjà que le bilan sera lourd, non seulement sur un plan économique, mais aussi et surtout sur un plan environnemental et par voie de conséquence humain. Or, il semblerait que sous le coup de l’émotion et de la pression médiatique, des mesures aient été annoncées, parmi lesquelles certaines qui ne conviennent pas.

Mr Mondialisation : Quelles sont ces mesures ?

Jean-Claude Nouard : Certaines sont encore trop floues. On a annoncé la replantation de la forêt ou, plutôt comme énoncé, de plusieurs millions d’arbres… Qu’est ce que cela signifie ? Nul ne semble le savoir, ni de quels arbres il est question. Allons-nous refaire les mêmes erreurs que dans le passé et continuer cette gestion mortifère pour nos vraies forêts ? Autant de questions qui attendent des réponses !

Par ailleurs, alors que dans le même temps, la suppression des postes à l’ONF est maintenue, on annonce la création d’une brigade verte : quelle logique dans cette démarche ? Une brigade qui apparemment dépendrait de la gendarmerie avec des effectifs « formés » aux questions environnementales et forestières, une unité de répression ayant pour mission de sanctionner au lieu d’éduquer et de sensibiliser ? Là encore, nul ne sait ce qui se cache derrière cette annonce.

ONF en manifestation @Rafael Lopez/Flickr

Actuellement le lobby forestier fait également du forcing pour que les sylviculteurs non assurés contre la grêle et l’incendie (ils sont une très grande majorité à ne pas l’être) puissent eux aussi bénéficier des aides de l’Etat et du plan de relance – ce qui est contraire à la loi. La forêt est donc privée quand il s’agit d’en toucher les dividendes et elle redevient un bien public dès lors qu’il s’agit de mettre main au portefeuille. Les grosses coopératives forestières, appuyées par les syndicat des sylviculteurs et celui des propriétaires forestiers démarchent ainsi les propriétaires sinistrés pour les aider et les appuyer dans leurs revendications du toujours plus ! C’est aussi une manière pour ces syndicats d’augmenter leur influence, sans avoir à remettre en cause leur gestion désastreuse des cinquante dernières années, pourtant grandement responsable de l’actuelle situation .

En Dordogne nous n’avons pas été épargnés par les incendies (environ 1000 hectares) même si ça n’est nullement comparable aux Landes ou à la Gironde, pour ne citer que nos voisins. Par contre nous avons subi un sévère orage de grêle qui a fait d’énormes dégâts sur les maisons et impacté environ 10 000 hectares de forêts. Les coopératives ont saisi cette opportunité et ont pris la main pour décider qu’il fallait dans l’urgence couper les bois sinistrés avant qu’il ne perdent leur valeur marchande et que les insectes ravageurs ou autres champignons ne viennent anéantir les forêts en s’attaquant aux bois affaiblis… Des réunions ont été faites sous couverts du syndicat des propriétaires (dont le président est aussi membre du bureau du groupe alliance forêt bois), incitant les propriétaires à exploiter les bois sans attendre les autorisations de coupes, préalablement délivrées par l’administration, n’hésitant pas à dire que de toutes façon elles seront à posteriori régularisées.

Enfin, il y a un aspect dont on ne parle pas beaucoup et qui de mon point de vue est central, à savoir la politique actuelle de l’aménagement de notre territoire : une urbanisation chaotique qui n’appréhende nullement la notion de risque (incendie, glissement de terrain, protection des berges du littoral, etc). Une question essentielle à poser à nos élus est : que font ces maisons, ces lotissements, ces campings et autres aménagements touristiques en milieu boisé sans le moindre respect des normes sécuritaires et en dehors des obligations de la règlementation en matière de débroussaillement des interfaces ? Des aménagements et constructions qui en cas d’incendie monopolisent les secours et les pompiers en charge de la protection des personnes et des biens et qui, pour ce faire, n’ont d’autres choix que de sacrifier les bois qui brulent !

Mr Mondialisation : Globalement, le point commun que vous dénoncez à travers ces mesures est la priorisation économique de la gestion forestière en France. Quel est le poids de la filière bois sur le secteur pour que les marges de manœuvre paraissent si étroites pour les forestiers ? Et est-ce une fatalité ?

Jean-Claude Nouard : Consécutivement à ces incendies et autres phénomènes météorologiques (orages et grêles) de ce début d’années, je dirai en préambule qu’indéniablement il y a eu une prise de conscience collective de la part de la population. L’interrogation que j’ai en tant qu’ancien technicien forestier, et aujourd’hui militant associatif, est de savoir si elle n’est pas uniquement émotionnelle et/ou traumatique, suite aux images et commentaires « chocs », diffusés en boucle par les médias traditionnelles.

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Car du coté de la filière bois en revanche, je n’ai constaté fondamentalement aucune remise en question : bien au contraire.

À aucun moment je n’ai entendu de sa part un mea-culpa relatif à sa gestion passée et toujours bien présente !

Des consignes sont données chaque jour, pour couper le bois le plus rapidement possible, celui sinistré pour des raisons sanitaires évidentes et celui qui est sain à titre préventif, au cas où ! Les forêts sont devenues et continuent d’être une marchandise, une biomasse dont on dit qu’elle est éternellement renouvelable et que l’on utilise au gré des caprices de nos industriels du bois. 

Industrie du bois @Mildly Useful/Unsplas

Une filière qui garde son cap économique et qui d’ores et déjà tente de faire pression auprès des autorités, pour que la reconstitution des massifs soit financée par le plan de relance gouvernemental afin que le reste à charge pour les propriétaires sinistrés soit le plus bas possible et, ce, indépendamment du fait qu’ils soient ou non assurés. Un double langage qui s’accompagne d’un discours libéral lorsque tout va bien, se réfugiant derrière la sacro-sainte notion de propriété privé, avec une sémantique bien rodée du genre « je suis chez moi, je paye des impôts et je fais ce que je veux », mais qui lorsque tout va mal, n’hésite pas à mettre en avant l’intérêt général de la forêt, pour une prise en charge maximale des dépenses par la collectivité. 

Une filière bois dont la valeur ajoutée (richesse créée) s’élèverait à 26 milliards d’euros soit 1,1% du PIB (chiffre de 2018). Elle compte également environ 390 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects soit plus de 12% des emplois industriels français.

Autant dire, selon la formule consacrée, qu’elle a les moyens de sa politique !

Mr Mondialisation : Vous parlez d’une brigade verte et des postes supprimés à l’ONF, près de 500 en 2021. Où en est ce plan de licenciement et se poursuit-il aujourd’hui ? 

Jean-Claude Nouard : La restructuration de l’ONF est semble-t-il toujours d’actualité ainsi que les suppressions de postes, d’où la question qui vient immédiatement à l’esprit / pourquoi ? Alors que la forêt n’a jamais autant eu besoin de personnel compétent et surtout désintéressé, dans le sens financier du terme ! Du personnel au fait des problèmes et des réalités du terrain, et certainement les mieux placés pour les résoudre.

Alors, la création d’une brigade verte est-elle pour le moment un effet d’annonce ? Sera-t-elle sous la tutelle du ministère en charge des forêts ou de celle des forces de l’ordre (gendarmerie ou police) comme certains semblent le suggérer ? Existera-t-elle vraiment un jour ? Si ce devait être le cas, une fois de plus, qui de mieux formés que les forestiers pour en assumer les fonctions de prévention, d’information et d’éducation, à moins que le but recherché ne soit la répression ?

Quoi qu’il en soit, si les pouvoirs publics sont en train de limiter, voire à court ou moyen terme, de supprimer le personnel dans les services forestiers en Direction départementale des territoires ou à l’office national des forêts, peut-être n’est-ce pas innocent et avec quelques arrières pensés de privation / privatisation de l’espace public ? 

Mr Mondialisation : On sait également que la gestion des forêts est prisée par le lobby des chasseurs. Comment définiriez-vous ce double rôle de l’ONF aujourd’hui ? 

Jean-Claude Nouard : Les chasseurs comme les randonneurs, les promeneurs, les forestiers, etc, restent avant tout des utilisateurs de l’espace forestier, avec des enjeux qui sont le plus souvent antinomiques. À défaut de reconnaitre à certains animaux sauvages (loup, ours, lynx, etc.) leur rôle de premiers prédateurs, le chasseur entend s’imposer en tant que tel. Une manière pour lui d’assoir sa légitimité en tant que régulateur des espèces. Ce qui est néfaste pour les écosystèmes forestiers et par voie de conséquence pour la faune et la flore, ce sont les milieux privatisés (les propriétés clôturées) qui restreignent voire empêchent la libre circulation du gibier. Ils constituent des ruptures pour les trames vertes et bleues et déstabilisent les milieux naturels. Un paradoxe en soi pour les chasseurs qui se présentent comme les garants de ces milieux. Ce qui ne les empêchent pas non plus, d’être inquiets face à l’ampleur des coupes rases devenues aujourd’hui systématiques, mettant ainsi à nue des surfaces relativement importantes et exploitant les bois sans discernement .

Mr Mondialisation : Vous évoquez le problème des forêts privées. Comment le territoire des forêts françaises est-il divisé : quelle est la proportion de forêts privées, par exemple ? Sont-elles principalement des forêts d’exploitation ? 

Jean-Claude Nouard : La forêt française sur le territoire hexagonal compte 17 millions d’hectares soit 31% du territoire national.

La forêt française est privée à 75% et publique à 25% !

On y dénombre environ 190 espèces d’arbres parmi lesquelles 142 de feuillues. Elle représente à elle seule, 10% de la surface boisée européenne ce qui la situe à la quatrième place derrière la Suède, la Finlande et l’Espagne.

Le pourcentage feuillus / résineux selon un chiffre officiel publié en 2016 serait de 64 /36. Sachant qu’au cours des dix dernières années, les coupes rases se sont multipliées de façon exponentielle et que les boisements ou reboisements, sous la pression économique des grosses entreprises de reboisements, sont très majoritairement réalisés en résineux [ndlr : plus vulnérables aux incendies] en 2022, tout laisse à penser que ce pourcentage est plus proche des 60/40 avec la quasi-certitude que si dans la décennie à venir, des mesures ne sont pas prises en faveur d’une gestion raisonnée de nos peuplements, il s’inversera inéluctablement au profit des conifères (alias résineux).

Plantation de résineux @Anna Piatek/Flickr

La Dordogne, département dans lequel j’ai officié en tant que technicien forestier des Eaux et Forêts durant plus de 40 ans, se situe au troisième rang des départements les plus boisés de France. Elle totalise 418 000 hectares de bois soit 45% de son territoire. Là encore un territoire forestier en pleine mutation, en proie à des coopératives qui ne voient qu’avec les yeux fixés sur le massif landais voisin, et ne raisonnent qu’en terme de rentabilité à court terme au dépend de la diversité, de la biodiversité et des écosystèmes forestiers en place.

On ne parle désormais plus de gestion sylvicole, mais de gestion de patrimoine ou de portefeuille ! Un système économique ultra libéral dans lequel nos forêts sont devenues des usines à fabriquer du bois et nos bois des planches à billets.

Un système qui vient de nous montrer ses limites et contre lequel la nature ne peut faire autrement que de se retourner. Allons-nous entamer un réel débat de fond : revoir nos priorités et replacer l’humain et plus généralement le vivant au centre de nos préoccupations, ou allons-nous continuer à nous enliser dans cet entêtement au nom du profit, du toujours plus et du seul intérêt privé ?

Mr Mondialisation : Vous dites également que des habitations parsèment les forêts avec un encadrement quasi-inexistant, l’urbanisation grignote la forêt et la transforme en gruyère, sans obstacles notables. Quelles sont les règles à respecter dans la gestion de ces constructions ? Qu’est-ce que serait une limitation idéale de l’urbanisation ? 

Jean-Claude Nouard : La construction en milieu naturel et forestier doit répondre à des normes. Le code forestier a prévu à cet effet des distances de sécurité dans le cadre des interfaces forêt/ urbanisation. Un périmètre débroussaillé de 50 mètres doit être mis en place et maintenu. Il s’applique également aux structures touristiques et aménagements de loisirs. Est-il mis en place par les collectivités et respecté par les propriétaires ? C’est la question que chacun est en droit de se poser ! Ces zones urbanisées sont-elles suffisamment pourvues en bornes ou bâches incendies, en points d’eau ou en voieries forestières ? Ne perdons pas de vue que l’immense majorité des incendies sont d’origine humaine, qu’ils soient ou non volontaires !

La politique d’aménagement du territoire n’a-t-elle pas pour vocation d’appréhender les risques et de tout mettre en œuvre pour les limiter, sachant que le risque zéro n’existe pas. Dans les derniers grands incendies, les pompiers ont dû faire face à des dilemmes et notamment à celui de protéger en priorité les personnes et les biens et ce, souvent, au sacrifice des bois.

Mr Mondialisation : À quel point les forêts françaises sont-elles en danger ? Et quelles seraient les conséquences si rien n’est fait ? 

Jean-Claude NouardL’urgence concernant les forêts est absolue ! Il n’y a jamais eu autant d’appels à la prudence et à la sagesse de la part de la communauté scientifique, concernant la gestion de nos écosystèmes et plus particulièrement de nos forêts.

Les forêts sont des réservoirs de biodiversité. Elles sont des stations d’épuration de l’eau, de l’air et des poussières. Elles ont un rôle de protection. Elles recyclent le CO2 pour nous fournir en oxygène. Elles participent activement à la lutte contre le réchauffement climatique tout en ayant un rôle social et sociétal.

Et que faisons-nous en contrepartie de tous ces services rendus ? Nous les détruisons à des fins mercantiles et bassement matérielles, pour le plus souvent fabriquer des sous-produits ou des produits à usage uniques comme les palettes / est ce aujourd’hui raisonnable ?

Sans compter désormais sur la filière bois énergie qui va dévorer nos forêts à la vitesse du vent. Une filière encouragée et largement financée par les pouvoirs publics, raison pour laquelle on ne compte plus les projets de chaudière à biomasse solide portés par les collectivités, les ventes de poêle à granulés (pellets), etc. Tout ce petit monde de l’industrie qui sous couvert de verdissement de son image et sur le constat que la biomasse serait éternellement renouvelable, risque à court, ou moyen terme, de mettre à mal la pérennité de nos forêts feuillues par la consommation inconsidérée de cette matière première qu’est le bois.

Plantation filière bois @kai-bossom/Unsplash

Mr Mondialisation : Les citoyennes et citoyens se sentent souvent de l’impuissance face à ces désastres. Comment peuvent-ils aider ? 

Jean-Claude Nouard : En tant que citoyennes et citoyens, nous devons prendre conscience de la situation réelle dans laquelle nous nous trouvons en dehors de toute considération émotionnelle, à défaut de quoi elle risque de n’être que passagère.

Il ne s’agit pas de faire du catastrophisme, la réalité se suffit malheureusement à elle-même. Nous sommes à un point critique, et de nos actions ou réactions dépendra notre avenir ainsi que celui de nos enfants. Nous arrivons sur un virage extrêmement dangereux de notre parcours et la façon dont individuellement nous choisirons de le négocier, aura des répercussions sur le collectif. Ce qui nous ramène à la notion d’interdépendance des phénomènes et des peuples.

L’engagement reste plus que jamais une des solutions, il est la deuxième étape après la prise de conscience.

Raison pour laquelle nous avons créé l’association « SOS Forêt Dordogne ». Elle s’est donnée pour mission de préserver et de protéger nos forêts et nos arbres. Pour ce faire, elle dénonce les coupes rases et les enrésinements massifs qui s’en suivent. Elle mène des actions d’informations et de formations et intervient dans les domaines réglementaires auprès des pouvoirs publics. Nous espérons ainsi agir auprès des politiques et contribuer à ce que certains aspects de la loi soient modifiés ou amendés. Une compétence reconnue, qui fait qu’aujourd’hui nous sommes en passe de devenir une force de proposition incontournable dans le paysage Périgourdin et au-delà.

Sur un plan plus personnel, j’ai aussi choisi de me battre par l’écriture en partageant mon expérience de forestier résistant avec le plus grand nombre. Ainsi ce sont trois livres qui à ce jour ont été édités et qui me permettent d’aller à la rencontre d’un public de plus en plus nombreux et à l’écoute d’un discours alternatif et désintéressé. Je propose aussi des expositions militantes dans lesquelles mes tableaux sur le thème de « l’arbre et de son écorce » font échos à mes livres, dans des lieux propices à des échanges qui prennent la forme de débats ou de conférences.

L’avenir sera ce que nous en ferons.

– Propos recueillis par S.H


Pour son temps et son précieux savoir, ainsi que son engagement quotidien, Mr Mondialisation remercie chaleureusement Jean-Claude Nouard, retraité des Eaux et Forêts et Co-président de l’association SOS Forêt Dordogne, ainsi qu’artiste peintre et auteur.

Site : https://jeanclaude-nouard.art
Page Facebook : ForestierResistant
Se procurer en librairie indépendante :
Ce que les arbres nous murmurent, Jean-Claude Nouard, préface de Francis Hallé, ed. Métive [livre conçu à partir de bois issus de forêts durables et porte le logo Imprim’vert]
Forestier de l’Etat, une vocation ! préfacé par Matthieu Ricard, ed.De Varly, 2018
Arbres vénérables de nos régions, Jean-Claude Nouard, éditions Métive.

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