The wind of change. Oxfam met cependant en garde sur les limites de la relocalisation. Ce n’est pas une solution miracle et unique. Sans changement de l’appareil productif et des habitudes de vie, relocaliser ne s’attaquerait qu’à une infime partie du problème. Conclusion, il faut garder une vision systémique de la production, depuis l’extraction des ressources à la fin de vie.
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Il faut relocaliser l’économie ! Cette idée fait de plus en plus d’émule dans les rangs des altermondialistes. Le concept est séduisant. Il fait souvent mouche, mais savons-nous pour autant ce que nous voulons dire par relocalisation ? Certains parlent de « circuits courts », d’autres de « monnaie locale » ou encore de « diminution des kilomètres alimentaires ». Autant de concepts qui ont pour leitmotiv de consommer des biens produits le plus près possible de chez nous. L’enjeu principal devient alors le transport des produits. Certains revendiquent alors le droit d’être informé du coût environnemental du transport de ses achats par l’apposition sur les emballages d’un logo « avion rouge » ou du nombre de kilo de CO2 émis par le transport.
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