« Une étude que vient de publier la revue Nature Géoscience indique que la fonte du pergélisol dans la région arctique risque d’engendrer, en raison d’importants rejets du carbone emprisonné depuis des millénaires, une rétroaction qu’il sera difficile, voire impossible de freiner dans certains scénarios, même si l’humanité cessait à la limite toute contribution supplémentaire au réchauffement de la planète. »
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Selon cette étude, la fonte déjà en cours du pergélisol devrait libérer entre 68 et 508 pétagrammes (millions de millions ou 1012 kg) de carbone emprisonné dans le sol d’ici la fin du siècle. Selon les plus récentes évaluations, le pergélisol arctique contiendrait 1700 Pg de carbone, soit deux fois ce que contient présentement l’atmosphère terrestre. La libération de ce carbone constitue pour les chercheurs un risque de « rétroaction positive » dans le sens qu’elle va intensifier le problème qui est à son origine : le carbone libéré va, en somme, contribuer à un réchauffement qui va lui-même accélérer la fonte du pergélisol.
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