Depuis un certain nombre d’années, la multinationale Nestlé a souvent été l’objet d’accusations venant d’ONG, de journalistes ou encore de syndicalistes.
Les accusations contre l’une des plus grosses entreprises agroalimentaires du monde sont multiples :
Responsable de déforestation massive engendrée par la production d’huile de palme, que Greepeace a largement dénoncé dans une campagne en 2010, spoliation d’eaux publiques au Nigeria, au Pakistan ou encore dans l’Etat du Maine aux Etats-unis à des fins privées et commerciales, que dénonce le documentaire Bottled Life. Dans la nombreuse liste des accusations, on trouve aussi la publicité mensongère de la supériorité du lait en poudre sur le lait maternel que Nestlé a propagé dans les pays en développement (manquant d’argent et d’eau potable) dans les années 70, qui a contribué à de nombreuses morts infantiles. Un comité contre la marque s’est même créé aux Etats-Unis : L’International Nestlé boycott committee.
Le documentaire « Contre Nestlé jusqu’à la mort » proposé par la chaîne suisse RTS s’attarde quant à lui sur une autre accusation contre Nestlé. Celle des assassinats de syndicalistes au sein de l’entreprise en Colombie, qui est le pays le plus dangereux pour les syndicalistes. « Homicide involontaire par négligence, l’accusation contre Nestlé est grave. La multinationale suisse n’aurait pas protégé Luciano Romero, l’un de ses employés en Colombie, un syndicaliste remuant. Il devait venir à Berne pour témoigner contre Nestlé. Un mois avant, il est sauvagement assassiné. Un cas tragique dû au contexte ? Nestlé se défend de toute implication. Enquête de la Colombie aux Philippines, sur la piste de témoignages et de documents exceptionnels. »
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Durée :1h4min RTS – 28/02/2013 Homicide involontaire par négligence, l’accusation contre Nestlé est grave. La multinationale suisse n’aurait pas protégé Luci…
