Niché au cœur de l’Himalaya, le petit royaume du Bhoutan a décidé d’en finir avec « la dictature du Produit Intérieur Brut (PIB) » et de la croissance économique à tout prix, en proposant un nouvel indicateur de richesse : le Bonheur National Brut (BNB).
Le pays s’est donné pour objectif d’avoir une production 100% biologique d’ici 6 ans. L’école prépare les élèves à devenir des ambassadeurs du changement, l’abattage des arbres et l’exploitation des ressources sont très réglementés, les soins de santé sont gratuits et l’organisation mondiale du commerce n’y a pas son mot à dire.
Par ailleurs, l’accès au pays est très limité. Les touristes devront débourser une petite fortune pour pouvoir aller y mettre les pieds. Une manière pour eux d’éviter les marées humaines touristiques que connaissent certains pays et qui finissent par dénaturer la culture locale.
Néanmoins la perfection n’existe pas. Le pays doit faire face à la machine de la globalisation et à la volonté de développement d’une partie de sa population qui rêve d’accéder à la consommation de masse. De nombreux défis sociaux, politiques, économiques et diplomatiques attendent le Bhoutan à n’en pas douter.
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BHOUTAN : AU PAYS DU BONHEUR NATIONAL BRUT Décidé d’en finir avec « la dictature » du Produit Intérieur Brut (PIB) et de la croissance économique à tout prix, le Bhoutan propose un nouvel indicateur de richesse : le Bonheur National Brut (BNB). OEIL POUR OEIL : LES RÉFUGIÉS DE CALAIS Le photographe Lionel Charrier livre son regard sur les réfugiés syriens de Calais.
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