« AujourD’hui restaurons DemAin », voici le slogan de l’ADDA, une petite association solidaire et participative située dans un quartier nantais en France depuis bientôt 7 ans. Qu’est-ce qu’on y fait ? À peu près tout ce que vous pouvez imaginer de local, solidaire et humain ! Présentation.
Une épicerie participative et locale
L’association, propose par le biais de sa petite épicerie, des produits bio et locaux à des tarifs attractifs mais également de la nourriture gratuite récupérée au Marché d’intérêt National, un marché équivalent du marché de Rungis.
C’est ainsi que 30 à 60 caisses de fruits et légumes sont ramenées au local plusieurs fois par semaine. Les fruits et légumes bios récupérés sont alors redistribués sous forme de paniers composés à des prix plus qu’abordables tandis que les produits non bio sont disposés en libre-service. Quant aux produits nécessitant d’être consommés rapidement, ils sont revalorisés par les adhérents et revendus dans l’épicerie sous forme de confitures, de garnitures mitonnées, de fruits secs etc. « Revalorisés, cela veut dire cuisinés avec amour et imagination par les volontaires présents ce jour-là. »
Pour acheter les produits à l’épicerie, une adhésion annuelle de 10 à 30 euros est requise. C’est ce qui permet à l’association, qui compte à ce jour 300 adhérents, de disposer d’une indépendance financière pour subvenir à ses charges, voire de dégager des surplus qui financeront des prêts solidaires ou des projets.
Une épicerie associative, mais pas que !
L’activité de l’ADDA ne se résume pas à l’alimentaire, ses actions sont aussi diverses que les aspirations de ses membres. Vous pouvez aussi bien y boire un café, donner, échanger, ou récupérer des objets et des vêtements, qu’y partager un repas convivial ou bien participer à des ateliers de cuisine et de réparation de vélos. « Si on a envie de faire quelque chose, de le mettre en marche et de le partager avec d’autres personnes, c’est possible » nous dit Mika, un membre de l’association.
L’association est également en lien avec des collectifs et organisations de la ville. C’est ainsi que, grâce à un partenariat, l’ADDA a récupéré un terrain abandonné qu’elle a transformé en jardin partagé dans lequel ses membres ont réalisé des composts, installé des ruches et se sont même formés en apicultures.
En bref, l’ADDA c’est un peu du « Mr Mondialisation » mais sur le terrain. Un lieu qu’on pourrait qualifier de local collectif de proximité, un lieu d’échange, de partage et de vivre ensemble, de réflexion pour construire un avenir serein, que nous vous proposons de découvrir à travers cette vidéo.