Le Brésil sur le point d’autoriser la commercialisation du premier animal OGM contre la dengue.
« Le moustique OX513A sera peut-être le premier animal – ou plutôt insecte – transgénique que vous rencontrerez dans la nature. Conçu par une entreprise britannique, ce moustique OGM doit servir à lutter contre la propagation de la dengue. Après des tests grandeur nature, le Brésil est sur le point de donner son feu vert à sa commercialisation. Du ministère de la Santé aux sociétés Oxitec et Moscamed (co-gérée par le ministère de l’Agriculture brésilien), les propos sont unanimes : les lâchers de moustiques mâles génétiquement modifiés réduisent drastiquement – de 79% à 90% – la population de moustiques sauvages au bout de six mois. »
Pour la première fois dans l’histoire, des animaux génétiquement modifiés risquent d’être commercialisés en milieu ouvert sur autorisation du gouvernement Brésilien. D’après la société Oxitec, ces moustiques transgéniques permettraient de « contrôler » la population des moustiques porteurs de dengue en les rendant stériles.
Au-delà de la modification du vivant et de la propagation d’insectes transgéniques en milieu naturel, aucune étude indépendante n’a été réalisée, impossible donc d’évaluer les conséquences d’une telle décision. Par ailleurs, ces moustiques génétiquement modifiés ne seraient pas si stériles que veut bien l’annoncer Oxitec et il existerait un risque réel de les voir se reproduire librement une fois relâchés.
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Le moustique OX513A sera peut-être le premier animal – ou plutôt insecte – transgénique que vous rencontrerez dans la nature. Conçu par une entreprise britannique, ce moustique OGM doit servir à lutter contre la propagation de la dengue. Après des tests grandeur nature, le Brésil est sur le point de donner son feu vert à sa commercialisation. Problème : aucune étude indépendante n’a été réalisée pour mesurer les conséquences de la production massive de cet insecte transgénique. Et son efficacité contre la dengue est contestée.
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