Nous vous proposons de visionner une enquête qui s’appuie sur les éclairages de chercheurs, d’éleveurs responsables, de vétérinaires et de médecins de plusieurs pays européens qui dénoncent les pratiques et les risques de l’élevage intensif.
À force de gaver les animaux d’antibiotiques, les éleveurs donnent naissance à de redoutables bactéries. Une enquête qui fait froid dans le dos.
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Si un nombre croissant d’individus subissent l’assaut de bactéries multirésistantes, la faute en revient aux élevages industriels. Un chercheur néerlandais a, le premier, tiré la sonnette d’alarme en 2004 après avoir identifié la présence du SARM (staphylocoque doré résistant à la méthicilline) dans des élevages porcins. Sur le banc des accusés : l’administration massive d’antibiotiques aux animaux. Comme les Pays-Bas et le Danemark, l’Allemagne et la France sont aussi touchées par l’explosion d’infections difficiles à soigner, car résistantes à ces médicaments. Les volailles produites à la chaîne suscitent aussi la méfiance : sont-elles infestées d’entérobactéries tout aussi coriaces ? En outre, en dehors du contact direct avec le bétail, les bactéries se propagent via les cheminées d’aération des bâtiments d’élevage ou les épandages de fumier dans les champs, ce qui peut contaminer d’autres cultures, qu’elles soient bio ou pas. Cette enquête s’appuie sur les éclairages de chercheurs, d’éleveurs responsables, de vétérinaires et de médecins de plusieurs pays européens, qui dénoncent ces pratiques.
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