Un groupe de chercheurs de Valence, en Espagne, a développé un adhésif solaire à destination des transports publics. Le projet « Solar Adhesive » propose d’installer un film solaire sur les véhicules collectifs, ce qui permettrait de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre.
Problème -> Solution
Beaucoup de villes cherchent à diminuer le nombre de voitures en circulation pour des questions écologiques et sanitaires. Certaines vont jusqu’à imposer de lourdes taxes. D’autres vont essayer de multiplier les transports collectifs qui ne sont pas toujours exempts de pollution. A Valence, on tente une approche nouvelle.
L’Institut de technologie et de l’énergie (ITE) en Espagne a créé un film constitué de cellules photovoltaïques souples qui adhère au toit des autobus ou de leurs abris. Le système arrive à générer suffisamment de puissance pour faire fonctionner l’air conditionné, le chauffage, l’éclairage, les rampes et l’ensemble du système d’un bus sans aucune énergie supplémentaire. Toutes ces fonctions représentent une lourde part dans la consommation d’énergie des transports en commun.
Une réduction non négligeable des GES
L’adhésif va ainsi permettre d’éviter l’émission de 14 tonnes de GES par bus, soit 6000 tonnes de CO2 chaque année dans la seule ville de Valence. Ce qui rend encore plus attractif l’initiative, c’est son coût d’installation relativement faible (sans que la source n’indique de chiffre) sans modifier la structure, le poids ou l’apparence du véhicule.
Le projet est présenté comme étant durable, peu cher et accessible. Compte tenu des ressources existantes et des technologies disponibles, on estime un retour sur investissement entre six à huit mois. Il s’agit cependant d’un projet pionnier. Il existe actuellement plusieurs types de cellules photovoltaïques transparentes et flexibles qui peuvent être ajoutées à pratiquement n’importe quelle surface. Reste à se questionner sur leur recyclage…
Source : La Bioguía / Climate-KIC