Plus de 200 personnes ont formé un « SOS » géant en protestation contre un géant du pétrole. La scène s’est déroulée le weekend dernier sur le sable fin d’une île des Canaries.
75% d’opposants
Malgré une assez faible médiatisation, de nombreuses ONG comme Greenpeace se mobilisent depuis des mois contre des forages à venir dans les îles Canaries. Une ZAD outre-mer, malheureusement, bien difficile à accéder. Les associations estiment qu’une fuite de pétrole mettrait en danger de nombreuses espèces protégées, le tourisme et l’économie locale. Près de 75% de population est derrière eux et refuse ce nouveau pillage des ressources au détriment de l’éco-système.
L’économie d’abord, le vivant, on verra après
Le groupe pétrolier a commencé les forages depuis le 18 novembre. Les protestations ont peu de chances d’aboutir. Le gouvernement espagnol a appuyé le projet car le pays importe près de 80% de son énergie. Le gouvernement central affirme qu’il ne peut pas se permettre de gaspiller des ressources naturelles. Par gaspiller, il faut comprendre qu’il est nécessaire, selon eux, de tout exploiter jusqu’à la dernière goutte. L’alarme écologique ? Quelle alarme écologique ?
Au-delà du risque d’accident pétrolier (loin d’être cas exceptionnel dans l’histoire moderne), c’est aussi une indignation globale contre un système en fin de vie dont personne ne veut plus.
Environ 200 personnes ont formé un «SOS» géant sur une plage d une île des Canaries pour protester contre le géant Repsol et sa soif d or noire au large de l archipel espagnol.
Source : 20minutes