Pour 61% des Français comme pour 59% des salariés du monde entier, le travail représente la première source d’angoisse. Travailler plus pourquoi au juste ?Voir la publication de Mr Mondialisation

Pour 61% des Français comme pour 59% des salariés du monde entier, le travail représente la première source d’angoisse. L’étude mené par Regus, fournisseur d’espaces de travail flexibles, dans 80 pays auprès de 16.000 hommes et femmes d’affaires, montre combien les prévisions de croissance sans cesse revues à la baisse, les menaces de récession et les mesures d’austérité tous azimuts, ont miné leur confiance et accru leurs inquiétudes. Résultat : le niveau de stress gagne du terrain autant dans le domaine du travail que du côté des finances personnelles.

Proches de l’épuisement, et donc de fait moins productifs, ce sont surtout les collaborateurs français des moyennes entreprises qui ont davantage vu croître leur niveau de stress (56%) que ceux des petites (40%) et des grandes entreprises (44%).Ceux exerçant dans les secteurs de la banque-assurance et des TIC sont respectivement 48% et 47% à estimer que leur niveau de stress a augmenté. Un pourcentage qui s’élève à 39% et 28% pour les salariés du conseil et des médias. 27% des salariés hexagonaux affirment également avoir subi des pressions de la direction. Si ce pourcentage est de 19% chez les salariés des TPE/PME, il s’élève respectivement à 45% et 48% chez les collaborateurs des grandes et moyennes entreprises. En termes de secteur d’activité, ce pourcentage est de 35% et de 30% chez les collaborateurs des TIC et de la banque-assurance, contre 22% et 20% pour les salariés des médias/marketing et du conseil.
Même si en soit ce n’est pas une bonne nouvelle, les Français ne sont cependant plus seuls à venir travailler le matin la boule au ventre : 40% des Néerlandais, 41% des Brésiliens et 43% des Anglais ont constaté une hausse de leur niveau de stress au cours de cette année contre 40% des Français. La pression des clients et la gestion de leur niveau de vie sont également des éléments de pression et d’inquiétude pour 40% des Français (respectivement 37% et 44% à l’échelle mondiale) et la gestion de leur budget personnel.

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