Une start-up française pourrait bien bouleverser notre conception de l’éclairage urbain en remplaçant les enseignes lumineuses énergivores par un procédé basé sur ce qui existe dans la nature : Glowee, le système vivant de bioéclairage.
Le biomimétisme a décidément le vent en poupe en ce début 2015. Après le plastique organique biodégradable et le matériau producteur d’oxygène, voici l’éclairage urbain naturel, directement inspiré du vivant.
Vitrines, lampadaires, signalétiques, l’éclairage urbain est particulièrement énergivore et la facture pèse aussi bien sur la collectivité que sur l’environnement. L’idée développée par Glowee semble diablement efficace pour régler cette problématique. La petite start-up française propose d’utiliser un procédé auto-luminescent naturel comme le font les organismes vivants comme les lucioles ou certaines méduses.
Contrairement aux autocollants luminescents que nous avons connus dans notre enfance, leur procédé n’utilise pas de substance radioactive. L’énergie à l’origine de la lumière diffuse dégagée par leur invention viendrait directement de micro-organismes vivants. Transparent le jour et visible la nuit, cet éclairage discret mais efficace n’engendrerait pas de pollution lumineuse. L’espoir de revoir un jour un ciel étoilé en pleine ville ?
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Parmi ses nombreux avantages, on note la possibilité de lui donner n’importe quelle forme. La limite serait l’imagination. Pas besoin de câble électrique pour alimenter le système, ce sont les organismes qui restituent naturellement l’énergie capturée. Enfin, la substance est déclarée recyclable et respectueuse de l’environnement.
L’objectif de Glowee est d’exploiter le besoin des commerçants d’éclairer leurs vitrines durablement (afin d’être dans la légalité) pour développer leur concept. Ils aspirent ainsi à réduire au moins de 20% la consommation d’électricité des lieux où ils agiront. Routes, aéroports, mobiliers urbains, transports, réserves naturelles, le potentiel de l’invention va bien au-delà des lampadaires. Plusieurs investisseurs ont répondu à l’appel et d’ici 6 mois, le système pourrait être commercialisé.
Source : Lumières de la Ville