Selon un rapport du Bloomberg New Energy Finance, le secteur des énergies renouvelables serait en pleine forme avec une progression de 16% l’année dernière. La surprise, c’est que la Chine est en tête de cortège. L’Europe, elle, n’évolue pas en ce sens.
C’est un chiffre impressionnant qui fut atteint en 2014 dans le domaine des énergies vertes. Les acteurs du secteur ont investi au total plus de 300 milliards de dollars. Un résultat en hausse de 16% par rapport à l’année précédente au niveau mondial. Notons qu’entre 2012 et 2013 on assistait à un léger recul des investissements en matière d’énergie durable. Le record historique reste détenu par l’année 2011 avec 317,5 milliards de dollars dépensés dans ce secteur.
Cette hausse doit être nuancée en fonction des secteurs et des régions du globe. La Chine, probablement pressée par ses problèmes d’environnement, a augmenté de 32% ses dépenses dans les énergies vertes durant l’année, soit 89,5 milliards de dollars d’investissements. Les États-Unis arrivent juste derrière avec 51,8 milliards de dollars dans ces énergies du futur. L’Europe semble la seule zone à conserver le même rythme, sans avancer ni reculer dans ses dépenses.
En matière sectorielle, c’est le solaire (sous toutes ses formes) qui remporte le plus de succès avec plus de 50% des investissements. L’éolien arrive juste après accompagné des innovations en matière de stockages ou de réseaux de distribution intelligents. Cependant, on observe le recul notable pour les agrocarburants, la biomasse et l’hydroélectricité.
Les experts craignent le pire pour 2015. Le faible prix du pétrole pourrait encourager les investisseurs et les états à reconsidérer leurs choix énergétiques par soucis de rentabilité. Mais est-ce bien raisonnable sur le plan environnemental ? Il semble en effet que la dynamique positive autour des énergies vertes soit davantage motivée par l’appât du gain que par la sauvegarde de l’environnement. En définitive, si c’est bon pour la planète…
Source : BNEF / rtflash.fr
