[ Sondage ] Derrière cette image amusante, il y a l’imaginaire collectif porté envers l’homosexualité. Et cette vision construite socialement évolue avec le temps.
Une étudiante mène l’enquête sur l’Homoparentalité. On vous invite à l’aider en cliquant sur le lien suivant et en répondant à quelques questions simples et rapides.
Le questionnaire : https://docs.google.com/forms/d/1rn476lBAeELg1b84fPDczXlrY71sADYXDB03Qc1lX3Q/viewform
On note qu’il y a beaucoup de réactions virulentes, à l’homophobie à peine voilée, dont la substance est « Vous faites chier avec l’homosexualité ». Entendez « cachez ce sein que je ne saurais voir ». Voici une réponse généraliste sur cette intolérance qui ne se cache plus.
« Vous faites chier avec l’homosexualité », cette réaction de Franck Lecaille représente à merveille la pensée binaire contre laquelle il faut lutter de toute ses forces. C’est ce même manichéisme qui pousse d’autres individus à ne pas lutter sur une problématique particulière au prétexte qu’une autre problématique existe. Il n’y a rien de plus restrictif et tristement limité que de croire que la lutte contre l’homophobie serait une limitation quelconque à la lutte contre une foule d’autres problèmes. A ce titre, « pourquoi lutter contre la souffrance animale ? Pourquoi créer son jardin solidaire ? Pourquoi se battre pour le droits des femmes ? Alors que 25.000 enfants meurent de faim chaque jour ? ». Ce raisonnement simpliste et démagogue ne résiste pas à l’analyse.
Cette page est la démonstration même qu’il est possible de lutter sur tous les fronts sans faire culpabiliser ceux qui font un choix de lutte déterminé et souvent multiple. C’est le principe même d’une vision Globale et complexe de la réalité qui veut que toute souffrance, même minoritaire, se doit d’être traitée. Aborder un nouveau sujet ne rend pas immédiatement obsolètes les 35.000 autres actions entreprises par les indignés de ce monde. Non, ceux qui agissent n’arrêtent pas soudainement leurs projets au prétexte qu’un débat sur l’homophobie est lancé. Non, les famines en Afrique ne s’aggravent pas au prétexte de lutter contre la discrimination de minorités. Non, le développement de la tolérance n’aggrave pas la fonte des glaces ni famine au Congo.
Si aujourd’hui une étude est menée pour analyser l’inconscient collectif et en conséquence proposer des pistes de solutions sur le problème de l’homophobie, alors il convient de soutenir ces chercheurs. Car eux donnent leur énergie concrètement sur une problématique déterminée, contrairement à ceux qui croient changer le monde en critiquant leur travail de spécialistes en deux phrases crachées avec mépris à la va-vite sur facebook. Le monde est infiniment plus complexe qu’un choix entre le blanc et le noir.
Définitivement, NON, les luttes ne sont pas restrictives. Elles se complémentent. Chacun y trouve sa place. Le monde évolue sur des centaines de plans simultanés et non pas par étapes miraculeuses qu’il serait impossible de franchir sans une autre. Demain, ce n’est pas l’extinction de la faim dans le monde. Mais demain, des millions d’individus continuent de lutter avec foi pour une problématique déterminée. Les accabler de leur investissement au prétexte d’une prétendue échelle de priorité revient à placer les inactifs à un rang supérieur. Ce discours revient dès lors à déculpabiliser ceux qui ne font strictement rien et n’ont pas le minimum de tolérance nécessaire pour accepter que d’autres s’investissent dans une cause dont l’intérêt leur échappe simplement. Quoi de plus bête au fond ?
En conclusion, c’est encore et toujours l’esprit manichéen offrant une vision étroite et monochrome du monde qui pousse des individus à rendre acceptable la souffrance humaine au prétexte qu’elle ne concerne qu’une part de la population où une valeur qui dépasse leur horizon conceptuel.Voir la publication de Mr Mondialisation
Je vous invite à regarder la photo ci dessous,
et à répondre a ces quelques petites questions !Célia C. Etudiante éducatrice spécialisé à l’ITSRA. (Clermont-Fd)
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