Le photographe Gaston Lacombe immortalise la tristesse des animaux dans un Zoo. Son but, sensibiliser la population à la situation des animaux en captivité.
Voilà de nombreuses années que le débat fait rage au sujet des zoos jusqu’à diviser les amoureux des animaux. Les zoos ont certes un objectif éducatif, mais à quel prix ? Il est important de ne pas confondre les zoos aux réserves naturelles. Les zoos sont avant tout des endroits où les animaux sont exposés tels des objets dans des vitrines. Il s’agit donc de consommer du vivant en limitant leur liberté au prétexte de les montrer. Certains zoos ne s’occupent même pas des questions de reproduction. D’autres encore doivent tuer les enfants nés dans leur zoo pour éviter des problèmes génétiques à long terme. Ne parlons même pas de l’espace ridicule alloué aux animaux.
Gaston Lacombe s’est engagé pour dévoiler la vérité. A travers cinq continents, il nous offre un regard sur ces animaux en captivité.
Les images ont été prises sur les cinq continents, dans neuf pays, dont les Etats-Unis et le Canada. Beaucoup de gens supposent que les photos de ce genre ne peuvent pas venir de l’Amérique du Nord, mais environ la moitié d’entre elles le sont. En fait, j’ai vu certains des pires habitats des animaux aux Etats-Unis et au Canada.
A l’issu de son travail, le photographe a émis un avis bien tranché sur les zoos qui pour lui ne sont « rien de plus que des lieux de torture, et doivent être fermés. » Bien-sur la distinction doit être impérativement faite entre les refuges qui préservent les animaux dans des conditions proches de la nature et ces zoos dont le but se limite trop souvent au spectacle.
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