Le cinéma est un lieu de travail comme un autre, où parfois leurs conditions sont bafouées.

Certains qualifient de « honte » pour le cinéma le tournage de « La Vie d’Adèle », malgré ses qualités artistiques, ce pour plusieurs raisons :

– Des droits du travail bafoués;
– Des actrices prêtes à subir ces conditions même si elles les trouvent trop poussées (chosification pour la gloire);
– Des actrices se plaignant de violence physique, absence d’intimité et humiliations;
– De multiples récompenses décernées face à des techniciens en colère qui ne sont pas entendus.

Le syndicat des professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma demande que ces pratiques soient connues du grand public afin que le cinéma ne devienne pas une autre industrie bafouant la condition humaine.

Voir la publication de Mr Mondialisation

« Nous devrions, a priori, nous réjouir (…) Hélas, et indépendamment de la qualité artistique du film, nous ne pourrons pas participer de cet enthousiasme : nos collègues ayant travaillé sur ce film nous ont rapporté des faits révoltants et inacceptables. La majorité d’entre eux, initialement motivés, à la fois par leur métier et le projet du film en sont revenus écœurés, voire déprimés », lit-on. Certains ont abandonné « en cours de route », « soit parce qu’ils étaient exténués, soit qu’ils étaient poussés à bout par la production, ou usés moralement par des comportements qui dans d’autres secteurs d’activités relèveraient sans ambiguïté du harcèlement moral ».

Lire l’article de Le Monde.fr

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