99% des déchets plastique disparaissent dans les océans. Ces déchets sont alors colonisés par des communautés de bactéries dont la plupart sont inconnues des scientifiques.

Outre ces bactéries dont on ignore la nocivité, « les effets physiologiques des déchets plastiques sur les poissons, les oiseaux, les tortues et les mammifères marins qui les ingèrent sont bien connus : les animaux risquent de souffrir de problèmes intestinaux, de voir leurs mouvements entravés, mais aussi de suffoquer et de mourir de faim. Mais nous commençons à peine à comprendre les con­séquences de la plastisphère. »


C’est presque palpable, le retour de bâton se fait sentir. On ne peut qu’accélérer la transition et éviter un drame annoncé.

Voir la publication de Mr Mondialisation

On évoque depuis plusieurs années le septième continent : cette masse de plastique à la dérive dans le Pacifique Nord, entre la Californie et Hawaii. Mais une étude publiée dans la revue scientifique PNAS vient de révéler qu’il devrait être encore plus important. En effet, selon les campagne de mesure mondiale menée par l’équipe d’Andres Cozar, de l’Université de Cadiz, 99% du plastique déversé dans les océans disparaît, purement et simplement. Est-il dégradé par les bactéries, comme l’ont démontré certains scientifiques (cf. article ci-contre) ou absorbé par la faune marine ? Les deux sans doute. Cette étude arrive à point nommé pour renforcer les conclusions du rapport annuel du Programme des Nations-Unies pour l’environnement, qui souligne le coût de cette pollution -13 milliards de dollars par an- et les dangers pour l’environnement des micro-plastiques (moins de 5 mm de diamètre) dans les produits cosmétiques. 

Lire l’article de Courrier international

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