Le 25 novembre 1960, les trois sœurs Mirabal, militantes pro-démocratie, étaient assassinées en République Dominicaine par le dictateur Rafael Leonidas Trujillo. Une date qui a été retenue en 1999 pour célébrer la journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.
« Si cela arrive une fois, cela pourrait recommencer. Stoppons le cycle avant qu’il ne débute »
Un effroyable constat toujours d’actualité
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, les chiffres sont glaçants : 1 femme sur 7 victime de viol, 130 millions de femmes mutilées et excisées, 1 sur 3 victime de violence avec des coups qui démarrent souvent à la première grossesse, enfin, une décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Impossible de ne pas ressentir ce sentiment d’effroi, d’insécurité face à des chiffres intolérables et pourtant toujours d’actualité.
5 « coups de poing » pour s’engager dans la lutte
1. Faire connaître les chiffres
En parler et sensibiliser ses proches à travers des chiffres est un premier pas vers la prise de conscience.
2. Un engagement des hommes
Beaucoup de femmes sont engagées dans la lutte alors pourquoi ne pas y sensibiliser plus d’hommes ?
«La force des hommes, c’est dire non aux violences faites aux femmes.»
3. Soutenir l’allongement du délai de prescription pour une agression sexuelle
Après le vote du Sénat, l’Assemblée nationale française examinera ce jeudi une proposition de loi modifiant le délai de prescription d’action publique des agressions sexuelles. Ce nouveau texte permettra une meilleure protection des victimes puisqu’il propose d’allonger le délai de prescription des viols sur mineurs de 20 à 30 ans, et celui des agressions sexuelles de 10 à 20 ans. Ainsi, dans le premier cas, les victimes pourraient porter plainte, respectivement jusqu’à l’âge de 48 ans (âge de la majorité + 30 ans), et 38 ans (âge de la majorité + 20 ans).
4. Signer une pétition
Oui, une simple pétition peut faire pression de manière suffisante pour changer des lois. Plusieurs pétitions n’attendent qu’à être signées :
Pétition « Pour un plan de prévention et de lutte contre les violences sexuelles dans le métro » (faire en sorte que le lien s’ouvre lorsqu’on clique sur le thème de la pétition)
Pétition « STOP aux violences contre les femmes au travail ! »
Pétition contre le viol « La honte doit changer de camp »
Pétition « Justice pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales »
5. Aider à briser le silence
Rappelez-vous que votre soutien peut être déterminant. Il peut suffire d’un mot, d’un geste au bon moment pour amorcer un changement dans une situation de violence. Souvent, il vaut mieux intervenir pour rien, que d’avoir attendu et qu’il soit trop tard.
N’en oublions pas pour autant les hommes qui sont près de 130 000 chaque année en France à déclarer des violences, physiques ou psychologiques.
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