» Le consommateur est-il un être individualiste et égoïste, replié sur lui-même, toujours à la recherche du meilleur rapport qualité/prix dans le seul but de satisfaire ses besoins immédiats ? Ou au contraire sommes-nous en train d’assister à la naissance d’un nouveau consommateur : davantage préoccupé par les retombées sociales et environnementales de ses achats ? L’éthique, dans la production et la commercialisation des biens, à priori absente de la sphère économique, deviendra-elle un critère de choix dans l’acte d’achat ?
Depuis plus d’un demi-siècle, les producteurs, poussés par les organisations de consommateurs, sont amenés à rendre des comptes sur la qualité de leurs produits, seront-ils obligés, demain, de jouer la transparence complète sur les conditions sociales et environnementales de leur fabrication ? L’éthique devient-elle peu à peu une des composantes de la qualité des biens et des services ?
Quelques exemples très parlant : le travail dans les usines de fabrication de jouets et de vêtements en Chine, où les femmes travaillent souvent 6 jours sur 7, font des heures supplémentaires, reçoivent un salaire insuffisant pour subvenir à leurs besoins et, en outre, travaillent dans des conditions souvent pénibles. De même, le travail des enfants dans les plantations de cacao ou la récolte du Coltan dans les mines du Congo pour la fabrication de GSM… »
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Le consommateur est-il un être individualiste et égoïste, replié sur lui-même, toujours à la recherche du meilleur rapport qualité/prix dans le seul but de satisfaire ses besoins immédiats ? Ou au contraire sommes-nous en train d’assister à la naissance d’un nouveau consommateur : davantage préoccupé par les retombées sociales et environnementales de ses achats ? L’éthique, dans la production et la commercialisation des biens, à priori absente de la sphère économique, deviendra-elle un critère de choix dans l’acte d’achat ?
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