Et si les enfants victimes de la folie du monde avaient eu droit à l’enfance qu’ils méritaient ? L’artiste polémique Gunduz Aghayev revient avec une série consacrée à ces enfants visibles sur de grandes photographies historiques, leur offrant une fin idéalisée, loin des bombes, des famines et des violences.
À 34 ans, Gunduz Aghayev est un peintre digital originaire d’Azerbaijan dont les réalisations ont déjà fait le tour du monde à plusieurs reprises. Il est notamment à l’origine de la série très polémique où les grands leaders du monde sont dépeints avec leurs paradoxes, et d’une autre où les grands dictateurs de l’histoire sont illustrés sans peau ni chair… L’artiste revient aujourd’hui aux devants de la scène avec « Imagine »
La photographie tragique du petit Aylan (parmi une centaine d’autres enfants ayant perdu la vie) a rappelé froidement au monde entier la manière dont les enfants subissent la folie des Hommes, de leurs guerres et de leurs politiques. Gunduz Aghayev a souhaité porter l’attention sur ces victimes innocentes en les illustrant dans un monde idéal, édulcorant l’espace d’un instant une réalité bien terne, avec un second degré et une ironie palpable. Pour marquer les esprits, l’artiste s’est penché sur une série de photographies les plus emblématiques de l’histoire, transformant l’horreur en amour. Le contraste est saisissant.
Le petit Aylan, enfant syrien ayant tenté de fuir la guerre avec ses parents et son frère.
Enfants de la guerre du Vietnam
Tehani et Ghada, deux enfants mariés de force en Afghanistan.
L’enfant de Elmar Huseynov, journaliste indépendant assassiné pour ses écrits en Azerbaïdjan.
Le docteur Janusz Korczak et des enfants juifs. Il entrera dans l’Histoire le jour de sa déportation au camp de Treblinka, accompagnant dans la mort les enfants du ghetto de Varsovie qu’il avait refusé d’abandonner.
1945. Un jeune japonais apporte son frère décédé à la morgue.
1940. Un enfant Londonien pointe du doigt sa chambre détruite par les bombes allemandes.
Guerre du Vietnam : “Napalm Girl”
Kevin Carter – Prix Pulitzer de photographie. Famine au Soudan. (1993)
Source : boredpanda.com / facebook.com