Qui n’a pas un jour rêvé, enfant, d’avoir sa propre cabane dans les arbres ? Un petit monde à soi où jouer paisiblement avec ses amis, loin de celui un peu flou, complexe et trop sérieux des adultes. C’est le cas de Foster Huntington qui après avoir quitté son job et voyagé pendant trois ans, réalise à 27 ans le rêve évanoui de beaucoup d’autres.
Ne grandissez pas, c’est une arnaque. Certaines personnes prennent l’avertissement au pied de la lettre et ressuscitent des rêves étiolés par le temps qui passe. En 2011, Foster Huntington plaque son job pour s’offrir un van Volkswagen et décide de quitter New-York pour prendre la route à travers les États-Unis un peu à l’image de Christopher McCandless relatée dans Into the Wild. Un périple de trois années durant lesquelles ce photographe publie plusieurs livres de photos dont l’un d’entre eux est intitulé « Home is where you park it ».
« Votre maison se trouve là où vous la parquez »
Un titre évocateur que ce jeune Américain va mettre en pratique d’une bien belle manière. Aidé par quelques-uns de ses amis, Foster construit une cabane dans les arbres dans l’Ouest de Washington, de celles qui remplieraient d’étoiles les yeux innocents. Au magazine Outside, Foster déclarera que c’était une décision appropriée : « j’ai toujours aimé les cabanes dans les arbres, donc je pense qu’il était temps d’en bâtir une grande où mes amis voudraient venir trainer ».
Un an après le début des travaux, la construction se dévoile finalement. La structure à plusieurs niveaux est composée de deux cabanes perchées d’environ 18m² et reliées entre elles par un pont suspendu en bois. L’une est employée comme un atelier tandis que l’autre sert de chambre à coucher pourvue de lits superposés. Les lieux comprennent également un petit parc de skate et un bain en plein air. Cet incroyable projet a été compilé par le groupe d’amis dans une vidéo de 15 minutes.
L’ensemble du processus de construction a été documenté par Foster dans un de ses livres et sur son blog. Il y décrit son projet, réalisé grâce à un financement participatif, en trois parties : « une partie pédagogique », « une partie photographique » et « une partie Tine House ». Enfin, ce lieu est une source inépuisable d’inspiration pour Foster qui déclare au New-York Times : « J’aurais pu acheter une maison, mais tout ceci est tellement mieux. Pour moi, c’est la réalisation d’un rêve d’enfant ». Et d’aucun sait qu’il faut parfois du courage pour renouer avec ceux-ci…
Sources : mymodernmet / arestlesstransplant / thecindercone
