« Malgré les avis des scientifiques, le gouvernement indien avait décidé, en juillet, d’élargir les OGM en plein champ à de nouvelles cultures, parmi lesquelles l’aubergine, premier légume consommé dans le pays. Une décision qui divise, y compris au sein du mouvement national-hindouiste. »
Quand on sait les immenses ravages sociaux causés par le coton Bt en Inde, seul OGM autorisé pour le moment, on ne peut qu’espérer que les différents partis se mettront d’accord et refuseront d’un seul bloc ces essais de plein champ.
Voir la publication de Mr Mondialisation
Une
décision prise contre l’avis de plusieurs commissions scientifiques,
et en dépit de toutes les promesses faites pendant la campagne par
le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien, formation national-hindouiste, au
pouvoir depuis mai 2014), comme
le rappelait quelques jours plus tard un éditorial de Jansatta,
un grand quotidien en hindi :
« Dans son programme électoral, le BJP s’était engagé à ce qu’aucune décision ne soit
prise pour étendre les expérimentations sans évaluation
scientifique préalable. Encore une fois, le ministère de
l’Environnement s’est assis sur ces promesses et sur les
recommandations des scientifiques. […] Le ministre de
l’Environnement, Prakash Javdekar, qui enthousiasme les milieux
industriels, ne s’inquiète pas [des dangers des OGM] et a déjà
pris pas mal de mesures antiécologiques », s’insurgeait le
journal. Et « le but est évidemment d’ouvrir la voie à une
généralisation de cette pratique » et de satisfaire les grosses
entreprises comme Monsanto.
Lire l’article de Courrier international