Au projet sans racine, l’insensé déboisement,
Vient poser son épine, au Testet bois mourant.
Voir ces arbres arrachés, comme autour l’amazone,
Que l’on sait chagriner, aux cœurs des autochtones.
Aux voix des habitants, quand l’écho est inverse,
Des choix des gouvernants, leurs maux font nos ivresses.
Quand fuirons-nous nos villes, leur ôtant le pouvoir ?
Qu’ils usent à nos périls, quand le sang leur fait gloire.
Aux grands cris des oiseaux, qui ne savent plus chanter,
Décrivant le fléau, de leur nid violenté.
Qui tendra son oreille, pour saisir leur détresse ?
Ôtera l’attirail, au corps des CRS.
Éveillons leur esprit, car ce sont des humains,
Pour qu’à nous ils se lient, aux passions du destin.
De le voir rebâtir, pour nos générations,
Que nous fassions luire, en nos révolutions.
Si nous sommes ennemis, faisons face tête haute,
Détruisons leurs outils, laissons leur cette faute.
De frapper l’être humain, car c’est une faiblesse,
Sabotons leur chemin, attisons notre adresse.
Car la nature est forte, résistons avec elle,
Ôtons leur leurs moyens, elle ne sera plus frêle.
Sans outils ils n’ont rien, que leurs mains pour pousser,
Sans arriver aux fins, des chênes enracinés.
Loïc Schneider – Nuit du 11 au 12 Septembre 2014
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