Comment être heureux en dehors du consumérisme ? Paul Ariès propose sa vision des choses.

« Apprenons à opposer à la jouissance capitaliste, cette jouissance d’avoir, d’emprise, une autre jouissance, une jouissance d’être, une jouissance qui se souvient que l’être humain est d’abord un être social, une jouissance qui se souvient que la première richesse des pauvres ce sont les biens communs, que c’est la gratuité des services publics — eau vitale, transports en commun, restauration sociale, logement social, services funéraires, services culturels, etc ».


Dans quelle mesure a-t-il raison ou tort ?
Voir la publication de Mr Mondialisation

Vous avez raison. Nous ne serons à la hauteur de nos adversaires que si nous sommes capables d’assumer une triple révolution. Sortir du capitalisme car le capitalisme est intrinsèquement productiviste, il repose sur une contrainte d’accumulation sans fin. Sortir du productivisme car le pétrole et le gaz de schiste socialistes ne sont pas plus écolos que le pétrole ou le gaz de schiste capitalistes, et le nucléaire socialiste ne serait pas moins dangereux ni plus auto-gérable que le nucléaire capitaliste. Sortir enfin des passions tristes car rien de bon ne peut sortir de l’appel à se serrer la ceinture, un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie. Nous devons en finir à gauche avec toute idée d’ascèse, toute idée de sacrifice car qui dit sacrifice dit nécessité d’un appareil répressif et idéologique pour gérer ce sacrifice.

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