Le Guardian revient sur les promesses d’Obama de fermer Guantanamo symbole d’une décennie d’atteinte aux droits de l’homme.

De nombreux détenus libérables selon le droit restent enfermés pour des raisons morales. En effet, depuis 2001 et le Patriot Act, toute personne suspectée de terrorisme n’est plus sous protection de la convention de Genève (considérés comme sous-humains).


N’étant pas détenus sur le sol des Etats-Unis, les prisonniers de Guantanamo ne disposent, par ailleurs, pas des droits garantis par la Constitution des Etats-Unis.

Rappel : La Conventions de Genève de 1949 interdit notamment les procès iniques, la torture, la cruauté et les « atteintes à la dignité de la personne, notamment les traitements humiliants et dégradants ». Des camps où la torture et la cruauté sont donc permises ? Comme un gout de déjà-vu ?

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En dépit des promesses du président américain Barack Obama de fermer la prison, Guantanamo compte encore, dix ans après son ouverture, 171 hommes. Tâche noire dans la conscience américaine, Guantanamo est devenu un symbole. « Ce n’est pas seulement le symbole d’abus et de mauvais traitements », explique Rob Freer, chercheur de l’organisation Amnesty International, « c’est le symbole d’une atteinte aux principes internationaux des droits de l’homme ».

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Guantanamo, symbole d’une décennie d’atteinte aux droits de l’homme

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