La dépression est un fléau qui touche plus de 350 millions de personnes dans le monde (OMS).

Lors de la disparition tragique de Robin Williams, beaucoup se sont empressés de le juger sévèrement pour son acte sans comprendre les mécanismes de cette maladie.


Un rédacteur témoigne de sa propre dépression à travers un article intimiste afin de nous faire comprendre que nous pouvons tous en être un jour victime, aussi fort croyons nous être aujourd’hui.

« Des millions de personnes aimaient l’acteur. Mais l’homme lui, une fois terminés le tournage et la soirée mondaine, se sentait probablement comme un naufragé sur une île déserte. »

Voir la publication de Mr Mondialisation

Depuis le suicide de Robin Williams, j’ai entendu et lu plusieurs commentaires. Éloges, hommages et même des témoignages d’amour pour ce grand acteur. J’ai malheureusement aussi été témoin de l’incompréhension et même de la méchanceté face à ce drame, mais aussi concernant le suicide lui-même ainsi que la dépression. Le soir même où sa mort a été annoncée, les bulletins de nouvelles nous apprenaient que l’acteur était possiblement mort par asphyxie. Voilà que les spéculations fusent de toutes parts. Il est probablement adepte de jeux sexuels. Il doit être alcoolique et/ou drogué. Sur les médias sociaux, tous les psys en herbe se sont prononcés, y allant chacun de leur théorie. Plus tard, nous apprenions que Robin Williams souffrait depuis un certain temps d’une forte dépression nerveuse. Voilà que tout repart… drogue, sexe et alcool. On dit qu’il n’avait qu’à cesser ces abus et que tout aurait été réglé. Même sa dépression. Et bien, j’ai des petites nouvelles pour vous, chèr(e)s ami(e)s.

Lire l’article de Le Huffington Post

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