Déjà l’épisode 48 pour la série #DATAGUEULE qui a su faire sa réputation par une information sérieuse, vérifiée et incisive, notamment en s’attaquant brillamment au TAFTA et à certains projets industriels détruisant la nature. Ils nous reviennent avec un sujet qui ne devrait, en principe, ne plus être polémique : Le changement (climatique) c’est maintenant !

Il était temps. Les équipes de #DATAGUEULE se sont attaquées au délicat sujet du changement climatique. Au programme, un récapitulatif des faits, rien que des faits. Notre siècle, encore très jeune, a déjà rencontré 13 des 14 années les plus chaudes jamais enregistrées. En Australie, on ajoute une couleur sur les cartes officielles car les températures grimpent trop souvent au dessus des 50 degrés. On observe également le triplement des catastrophes naturelles depuis les années soixantes. Comme le pointe le clip, le plus gros problème, c’est l’effet à retardement du changement climatique. Il faut près de dix ans entre la « production » d’une pollution et son impact sur le climat. Par ailleurs, les puits naturels de carbone (comme les forêts ou les océans) se fatiguent en raison de l’activité humaine.

Malgré les faits, le doute subsiste et divise la population. On nous parle souvent de ces 2°C symboliques qu’il ne faudrait surtout pas dépasser. Mais dans certains esprits, ces degrés correspondent à la météo du soir sur TF1… On parle pourtant ici de tout autre chose. Ces deux petits degrés correspondent à des températures globales moyennes sur l’ensemble de la surface de la Terre, et non pas de la météo locale qui peut très bien baisser alors que le monde se réchauffe. Ces températures globales n’évoluent naturellement, de manière cyclique, uniquement sur plusieurs milliers d’années. À titre d’exemple, 5 degrés seulement nous séparent de la dernière ère glacière, il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. De ce fait, à cause de l’Homme, tout va anormalement trop vite et il est déjà trop tard pour se questionner.

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Reste donc à agir. Mais que faire ? Sans aucun doute, les récupérations politiques, économiques et idéologiques sont et seront au cœur de la problématique. Si un changement en profondeur des modes de vie et de production semble la seule issue possible, les acteurs d’une économie axée sur la croissance infinie risquent de ne pas apprécier. C’est ainsi qu’il est donné d’observer certains grands noms de l’industrie pétrolière financer largement les théories climato-sceptiques. Pour d’autres, ce changement est l’opportunité de développer un monde nouveau, axé sur le partage, l’équilibre et le bonheur simple.


Source : tuxboard.com

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