Durant les XIXe et XXe siècles, les baleines ont bien failli disparaître, pour cause de chasse intensive. Depuis, la Commission baleinière internationale est née, et a permis la création de deux sanctuaires baleiniers : celui de l’océan Indien et celui de l’océan Austral. De plus, un moratoire sur le commerce de la viande de baleine interdit toute chasse « commerciale ». Cependant, trois pays pratiquent encore la chasse (industrielle et commerciale) à la baleine : Le Japon, la Norvège et l’Islande.

Fin mars 2014, la Cour internationale de justice (la plus haute instance judiciaire des Nations Unies) a ordonné au Japon de cesser la chasse à la baleine. Malgré cette avancée, l’organisation écologiste Sea Shepherd Conservation Society continuera sa campagne annuelle de préservation des baleines dans l’Océan Austral. La présidente de l’antenne française vous explique pourquoi.

« Depuis plus de dix ans maintenant, Sea Shepherd mène une campagne de harcèlement de la flotte baleinière nippone en Antarctique au moyen de plusieurs navires et avec la participation de plus d’un millier de volontaires issus de près de 23 pays différents, dont le Japon. »

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LE PLUS. La Cour internationale de Justice a donné raison à l’Australie : le Japon est sommé d’arrêter sa chasse à la baleine dans l’océan Antarctique. Une décision historique qui pourrait assurer une certaine tranquilité à l’animal marin. Lamya Essemlali, présidente de l’association Sea Shepherd France, n’est pas rassurée pour autant. Pour elle, le combat continue.

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