Camille, psychiatre de formation devenue psychanalyste, récemment engagée dans une association écologiste, a accepté de nous faire part de son opinion sur l’évolution de sa discipline, en réponse notamment aux critiques sur une pratique parfois jugée trop archaïque, bourgeoise, conservatrice, voire discriminante. Ces contestations s’adressent-elles davantage aux ancrages sociétaux persistants dérivés du néolibéralisme, qu’aux fondements même de la psychanalyse ? Tentative d’élucidation. 

« L’invention de la psychanalyse au début du XIXème siècle par Freud a eu un retentissement sans précédent dans nos sociétés occidentales, tous les champs culturels s’en sont trouvés bouleversés, jusqu’à aboutir à une hégémonie de la référence à la psychanalyse dans les pratiques de soins psychiques, mais aussi dans les pratiques pédagogiques, éducatives et sociales jusque dans les années 60/70 en France et en Europe » introduit Camille. 

Travers d’une pratique ethnocentrée ?

La psychanalyste regrette cependant un « revirement critique violent » venu progressivement rejeter cette pratique dans différents champs culturels. Les nouvelles approches comme la méthode cognitivo-comportementale ou les neurosciences « ont bien œuvré à sa déqualification en la reléguant au rang d’approche obsolète incapable de faire ses preuves selon les critères désormais imposés », explique Camille.

« Les critères imposés étant les études randomisées qui portent nécessairement sur des groupes et ne permettent pas l’évaluation d’une méthode avant tout de la singularité », avance-t-elle.

Elle mentionne notamment Michel Foucault qui a entrepris de la déconstruire, voire plus récemment Didier Eribon qui la rejette totalement et la considère nécessairement « du côté de l’ordre établi de par sa théorisation ». A raison ? En effet, nous ne pouvons nier la persistance de dogmes hétérocentrés dans les discours de trop nombreux psychanalystes et le repli réactionnaire et homophobe sur les questions qui touchent à la norme chrétienne et occidentale de la famille.

Manif pour tous à Paris le 26 mai 2013. Crédit : Emeric Fohlen (Flickr)

De fait, le milieu de la psychanalyse est fortement conservateur (ou du moins l’est devenu), résistant au changement et enfermé dans des dogmes perpétuant les systèmes de domination, de genre et de race principalement.

On en veut pour preuve l’opposition farouche de divers psychanalystes au Pacs (Pacte Civil de Solidarité) dans les années 1990, présenté comme une catastrophe anthropologique contraire à la morale religieuse et à l’idéal de complémentarité du couple homme-femme. Une gangrène réactionnaire confirmée par l’opposition de nombreux professionnels de la discipline au mariage pour tous au début des années 2010, ou plus récemment par l’affirmation d’une certaine lgbtphobie et transphobie. En effet, le repli de la psychanalyse face à l’émancipation – notamment militante – de la communauté LGBT+ ouvre la voie à la pathologisation et la psychiatrisation de la transidentité, dans la continuité du réactionnisme homophobe

Certains psychanalystes vont plus loin dans “l’anti-wokisme” et dénoncent, comme 80 d’entre eux dans une tribune au Monde: les “dérives” de la pensée décolonialeFace à l’extrême droitisation de la société et du milieu de la psychanalyse qui défend ardemment des positions conventionnelles et bourgeoises, la question suivante se pose : la psychanalyse est-elle fondamentalement conservatrice par ses théories ou bien refuse-t-elle – par rigidité et idéologie discriminatoire de ses représentant.e.s – l’émancipation de la parole des minorités stigmatisées ?

Camille se demande quant à elle comment, alors que la psychanalyse est censée ouvrir et garantir « la possibilité même de la réinvention de soi, de l’autre et du monde » dans le dispositif de la cure, celle-ci a-t-elle pu produire des « discours aussi rétrogrades à propos de l’homosexualité, du féminisme et du mariage pour tous ».

La portée politique de la psychanalyse

Avant tout, reconnaissons d’abord la portée profondément politique de la pratique de la psychanalyse. D’après le psychanalyste Rémi Brassié, la discipline « ne peut pas être sans rapport au politique, puisqu’elle est elle-même, dans la cure, une forme de lien social ». En effet, pour Freud (paraphrasé par R. Brassié ) « le sujet ne s’identifie pas au moi et n’existe pas sans un certain rapport à l’autre.» Cela va donc à l’encontre du préjugé que la psychanalyse serait une pratique fondamentalement individualiste.

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Travers dans lequel s’enfoncent cependant certain.es professionnel.les dès lors qu’iels croient dans le bien, posture bourgeoise visant à pervertir la discipline par l’imposition d’un ordre moral supérieur (dérivé de dogmes religieux) et qui infuse dans les esprits des patient.es une idéologie stricte et imposée. La pratique psychanalytique est profondément politique et peut être alors productrice de doctrines grâce au statut d’expert du professionnel de santé.

A l’opposée d’une posture conservatrice, Rémi Brassié évoque par la psychanalyse la possibilité de création, au sens d’introduction d’un ordre nouveau, d’un « bouleversement de l’ordre établi » voire d’un « nouvel agencement du monde ». En somme, il invite les psychanalystes à cesser d’être rigide, pour au contraire accompagner cette création (qu’elle soit artistique, scientifique ou autre) que l’on devine issue de la société civile et des mouvements sociaux progressistes.

Il y voit même l’opportunité de produire un savoir « en forçant à un remaniement du lien social ou en l’interrogeant », faisant de la psychanalyse une des pratiques les plus révolutionnaires qui soient – en théorie. En d’autres termes, il considère que la psychanalyse ne doit pas jouer le rôle d’une pratique qui dicte les bons et les mauvais comportements à adopter (en cherchant à “colmater ce qui déborde et trouble l’ordre social”), mais devrait perpétuellement être à l’écoute des mouvements sociaux (libération de la femme, libération de la diversité sexuelle, etc.).

Crédit photo : Maciej Zgadzaj (Flickr).

Plus concrètement, le psychanalyste Michel Tort dans une tribune pour l’Humanité dénonce une participation “obscène” de ses compères dans les débats de société, qui défendent « les normes traditionnelles en matière de famille, de filiation, de sexualité et de genre », aux noms de leur « expertise arrogante » et d’un soi-disant « ordre symbolique ». Il propose ainsi de « dégager la psychanalyse à la fois de la Bonne Parole et des conceptions normatives historiques reconnues comme telles », condition sine qua non pour penser un renouveau du développement de la psychanalyse.

Enfin, l’essayiste et psychanalyste Florent Gabarron-Garcia refuse l’idée d’une neutralité de sa discipline dans son essai Histoire populaire de la psychanalyse, en affirmant que celle-ci a historiquement soutenu les luttes d’émancipation et de révoltes contre les inégalités sociales. Il rappelle non seulement que le père de la discipline (Freud) voyait d’un bon œil la révolution russe de 1917, malgré ses postures anti-communistes, mais surtout que plusieurs figures ont œuvré à critiquer la discipline et à prôner son engagement au service des classes populaires, malgré son ancrage dans le milieu bourgeois.

De plus, F. Gabarron-Garcia regrette lui aussi la propension de nombreux professionnels à propager leurs idées réactionnaires au nom de la psychanalyse, en s’opposant au mariage pour tous, au mouvement MeToo, aux Gilets Jaunes ou encore à l’intersectionnisme. 

Une pratique potentiellement salvatrice

Quant à Camille, l’expérience psychanalytique a d’abord été salvatrice – en tant que patiente – avant de jouer un rôle dans sa volonté de devenir militante écologiste contestatrice du néolibéralisme et de la domination bourgeoise au sein d’une association, alors qu’elle approche la soixantaine. Si elle considère que la jeunesse issue de ce milieu militant, par son courage et sa lucidité politique, est à la base de son engagement sur le tard, elle est également convaincue que la psychanalyse l’a transformée (elle vivait “un mal-être souvent intense dont l’horizon était le suicide”) et lui a permis d’accéder à une liberté de penser inconnue d’elle auparavant

Il semble donc important de distinguer la pratique actuelle – de la psychanalyse – de son essence théorique, ou du moins de son potentiel renouveau. En effet, nous faisons certes face à un milieu particulièrement réactionnaire, mais il serait dommageable que l’entièreté de la méthode s’en retrouve rejetée. Camille s’appuie sur les travaux du psychanalyste Roland Gori pour contredire la soi-disant “non-scientificité” de la discipline, en critiquant en revanche et de manière plus globale le système néolibéral et ses effets délétères sur notre santé et notre bien-être entre autres (l’œuvre de Roland Gori, universitaire, est immense mais nous vous recommandons le film « Roland Gori : un monde sans esprit »).

Photo : Roland Gori. Crédit : univnantes.

Camille considère ensuite que la disqualification de la psychanalyse participerait à la “barbarisation des pratiques de soins en psychiatrie”. André Bitton, président du Cercle de réflexion et de proposition d’action sur la psychiatrie (CRPA), alerte sur les dangers de la pratique psychiatrique actuelle, notamment depuis le discours ultrasécuritaire de Nicolas Sarkozy en 2008 à Antony, qui a conduit à plusieurs mesures autoritaires vis-à-vis des patient.es : « la distribution de bracelets de contention aux établissements psychiatriques, l’installation de caméras de vidéosurveillance dans les chambres des personnes internées, la mise en chantier de nouvelles Unités pour malades difficiles… ».

près de 20% des hospitalisations sont effectuées sous contrainte.

De plus, de nombreuses personnes sont internées en hôpital psychiatrique sans consentement : près de 20% des hospitalisations sont effectuées sous contrainte. A cela s’ajoute la contrainte aux soins et à la prise de médicaments, mais aussi le manque de personnel soignant et la dégradation de leurs conditions de travail.

Plus globalement, la prise en charge de la santé mentale n’échappe pas à l’extrême néo-libéralisation de la société, ses logiques de compétitivité, son productivisme et son utilitarisme, déshumanisant un pilier de la société humaine qu’est la santé publique.

Camille nous renvoie aux propos du psychiatre Mathieu Bellahsen :

« la santé mentale dans sa forme actuelle est un processus de normalisation visant à transformer le rapport des individus, des groupes et de la société dans le sens d’une adaptation à une économie concurrentielle vécue comme naturelle ».

La psychanalyse au service de la domination patriarcale

Entre l’idéalisation d’une pratique de la psychanalyse révolutionnaire d’un côté, et sa dépréciation de l’autre en tant que “charlatanisme” au service de l’ordre établi et productrice de discriminations sociales ; la psychanalyse n’aurait pourtant – initialement – aucune prétention d’une quelconque supérieure morale. C’est par exemple la lecture de la psychanalyste Laurie Laufer qui œuvre à repenser la pratique de sa discipline, sans chercher à sauver absolument tous les discours freudiens, mais en s’efforçant de réintégrer la psychanalyse dans un système de valeurs qui prône l’ouverture au monde, la pensée en mouvement et le refus de tout système et dogmes autoritaires.

Dans un entretien sur France Culture (“La psychanalyse doit-elle être en phase avec l’époque ?”), Laurie Laufer reconnaît, au même titre que Camille, les dérives de sa discipline. Elle reprend les dires de Jacques Lacan, pour qui les discours de Freud doivent être remis dans le contexte de son époque, et ainsi être historicisés bien qu’ils soient aujourd’hui usés, intolérables. D’après L. Laufer, Freud rompait déjà – à son époque – avec une vision psychiatrisante et pathologisante alors dominante au XIXème siècle, et considérait qu’il n’était pas du ressort de la psychanalyse de dire ce qu’est la femme, mais plutôt comment elle le devient (ce qui varie selon les époques, les normes, les cultures, etc.). Cette idée se retrouve d’ailleurs au cœur des travaux de Simone de Beauvoir : “on ne naît pas femme, on le devient” (1949 : Le Deuxième sexe), alors que l’intérêt de l’essayiste féministe pour la psychanalyse relève autant de l’admiration que de la réprobation (au sujet notamment de la conception freudienne de la sexualité féminine).

De plus, Laurie Laufer révèle que Freud craignait une potentielle instrumentalisation de la psychanalyse, en tant que vision du monde pouvant expliquer tous les phénomènes, et ce afin d’imposer des normes sociales, de discriminer et de stigmatiser. Selon le neurologue autrichien, il n’existerait pas de discours universel de la psychanalyse, dont la pratique était prétendue ouverte à la révision. Une des pratiques de la psychanalyse consiste en effet à exercer la critique de ses propres discours ainsi que les discours dominants qui conditionnent nos croyances. 

Selon Laurie Laufer, la dénonciation de discours misogynes de Freud révélerait de malentendus. Freud, à savoir celui pour qui les femmes n’auraient rien inventé : « On estime que les femmes ont apporté peu de contributions aux découvertes et aux inventions de l’histoire de la culture, mais peut-être ont-elles quand même inventé une technique, celle du tressage et du tissage »… La psychanalyste parisienne estime non seulement que le patriarcat de l’époque était bien plus ancré dans les esprits, mais aussi que les propos de Freud dénonçaient largement la responsabilité des organisations sociales dans l’oppression et le cloisonnement des femmes dans certaines passivités, outre sa vision misogyne sur l’infériorité du sexe féminin. 

Ainsi, Freud se serait simplement inscrit dans une époque où l’émancipation de la femme n’existait pas telle qu’aujourd’hui. Aurait-il été victime de son conformisme aux normes patriarcales d’antan ? Rien n’est moins sûr, car selon la psychiatre Judith Lewis Herman dans son livre Reconstruire après les traumatismes (Juillet 2023), les découvertes de Freud sur les violences sexuelles subies à l’enfancecommises par des hommesen tant que cause de l’ « hystérie » des femmes, ont sciemment été mises sous le tapis par le neurologue par crainte de bouleverser la domination patriarcale si chère à la bourgeoisie – autrement dit à sa clientèle. Malgré tout, l’intérêt de Freud et le crédit donné à la parole des femmes étaient déjà notables pour l’époque.

J. Herman écrit : “sur les ruines de la théorie traumatique de l’hystérie, Freud créa la psychanalyse. La théorie psychologique dominante du siècle suivant (ndlr : XXème siècle) fut fondée sur la négation de la réalité des femmes. […] Vers la première décennie du XXème siècle, sans jamais proposer de documentation clinique de plaintes non fondées, Freud conclut que les récits d’abus sexuel dans l’enfance de ses patientes hystériques n’étaient pas véridiques” mais construits par les fantasmes féminins.

« Une leçon clinique à la Salpêtrière ». Crédit : André Brouillet.

La responsabilité des incestes semble être alors rejetée sur la victime (l’enfant) plutôt que sur l’agresseur (l’homme), une posture qui perdure aujourd’hui à travers l’écart abyssal entre le nombre de violences sexistes et sexuelles d’un côté et le nombre d’agresseurs condamnés de l’autre : “chaque année, 580 000 femmes et 197 000 hommes de 20 à 69 ans seraient victimes de violences sexuelles”, 99% de leurs auteurs sont des hommes et seuls 8% d’entre eux sont condamnés (chiffre chutant à 1% dans les cas de viols) selon un rapport de la Fondation des Femmes (2022).

Cela dit, d’après Camille, ce que la psychanalyse appelle “fantasme” ne nie pas le réel et considère qu’il peut être “sous-jacent à l’expérience traumatique”, ce qui nous invite à la prudence, notamment au vue des nombreux écrits progressistes – pour son époque – du père de la psychanalyse.

Vers une psychanalyse émancipée”

Le maintien des dominations sexistes dans la santé mentale peut trouver son principal responsable aussi bien dans la prédominance de la société patriarcale de l’époque, que dans la sourde oreille de Freud alors qu’il savait sciemment que ses découvertes et celles de sa discipline auraient pu remédier non seulement à la  « maladie de l’hystérie », mais surtout aux causes de celles-ci, à savoir les violences sexuelles commises par des hommes et détruisant des vies. Pour Laurie Laufer, il ne s’agit pas pour autant de sauver Freud. La question qui peut cependant se poser est la suivante : la psychanalyse vaut-elle la peine d’être sauvée ?

Pour y répondre, le débat entre professionnels de la psychologie humaine semble indispensable. A ce titre, les points de vue de Laurie Laufer et Camille offrent un débouché intéressant, au-delà de la critique admise d’une pratique psychanalytique actuelle discriminante, bourgeoise et conservatrice. Les vertus salvatrices autant qu’inclusives et à l’écoute de la discipline, ne leur semblent pas impossibles, bien au contraire. L. Laufer invite la psychanalyse à orienter ses pratiques vers l’émancipation des publics opprimés à travers sa portée thérapeutique, principalement les femmes, la communauté LGBT+, mais encore les pauvres et les racisé.es. 

Laurie Laufer explique que les événements de mai 68 en France ont marqué un tournant dans les mouvements sociaux d’émancipation ainsi que dans l’attitude de la psychanalyse face à ceux-ci. Les minorités qui étaient jadis les objets des discours d’experts de la santé mentale, sont devenues les sujets de leurs propres discours. Les mouvements de libérations sexuelles ont ainsi succédé à la pathologisation des sexualités dites déviantes. C’est alors que la psychanalyse s’est repliée sur elle-même en refusant d’écouter la réappropriation de la parole par les minorités stigmatisées. Une tendance aggravée lors de l’instauration du PACS, puis du mariage homosexuel et plus récemment par la visibilité de la question trans.

Malgré la fermeture et la vision rétrograde des psychanalystes, L. Laufer affirme qu’il n’y a pas de contradiction à être psychanalyste, féministe et soutenir le mouvement LGBT+. Il s’agirait pour les professionnels de la discipline d’être davantage à l’écoute des mouvements sociaux d’émancipation et renouer ainsi avec l’ouverture – du moins verbalisée – freudienne sur l’idée d’une discipline en mouvement qui se laisse instruire par les nouveaux discours, théories et savoirs, plutôt que de juger les phénomènes et mouvements militants.

– Benjamin Remtoula & Camille (Fsociété).


Photo de couverture : Musée Madame tussauds à Berlin. Crédit : wolfgangfoto (Flickr).

Références :

  • BELLASEHN Mathieu « La santé mentale. Vers un bonheur sous contrôle »
  • DELEUZE Gilles et GUATTARI Félix « L’anti-Œdipe » collection « critique » éditions de Minuit, 1972/73
  • ERIBON Didier « Ecrits sur la psychanalyse » collection à venir, Fayard, mars 2019
  • GORI Roland et HOFFMANN Christian « La Science au risque de la psychanalyse, essai sur la propagande scientifique » éditions Érès 1999
  • GORI Roland et LE COZ Pierre « L’empire des coachs » éditions Albin Michel, 2006
  • GORI Roland et DEL VOLGO Marie-Josée «  La santé totalitaire » éditions Denoël 2005
  • VENET Emmanuel « Pour une psychiatrie artisanale » éditions Verdier août 2020
  • Sigmund Freud, « Psychologie des foules et analyse du moi » (1921), Essais de psychanalyse, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1981, p. 123
  • Florent Gabarron-Garcia, « Histoire populaire de la psychanalyse », La Fabrique Editions, 2021.
  • Collectif sous la direction de René Major, « États généraux de la psychanalyse, Juillet 2020 », Aubier, 2003
  • Xavier Gayan, « Roland Gori: une époque sans esprit », film sorti en juin 2022.
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