[ Film ] Même la pluie

« Ce qui avait mis le feu aux poudres, c’est la privatisation de l’eau de la ville, décidée par l’ancien dictateur Hugo Banzer sous pression des organismes financier internationaux, et en particulier de la Banque mondiale, qui menaçait de couper les crédits au pays s’il ne menait pas les « ajustements structurels nécessaires » (air connu).

Résultat : l’eau avait été confiée pour une concession de quarante ans à une filiale locale du groupe nord-américain Bechtel, qui s’était empressée d’augmenter le prix de l’eau jusqu’à un niveau intolérable pour une grande partie des habitants : l’équivalent de 20 dollars par mois, alors que nombre d’ente eux n’en gagnaient pas plus de 100. Malgré une répression féroce et une criminalisation des opposants, de plus en plus nombreux à Cochabamba et dans l’ensemble du pays, malgré l’état de siège, un mort, des blessés et des centaines de personnes arrêtées, le mouvement finit par obtenir l’abrogation de la loi sur la privatisation de l’eau.

Une des pires saloperies de l’accord obtenu par Bechtel et ses pions locaux avait été de taxer y compris le recueil des eaux de pluie par les habitants dans des réservoirs ou dans des canalisations sauvages. « Même la pluie » : c’est le titre de ce film d’Icíar Bollaín sorti en 2011. »

Vidéo partie 1 : http://www.dailymotion.com/playlist/x1mcrc_Claiborne_meme-la-pluie-vostfr/1#video=xiznmx

Vidéo Partie 2 : http://www.dailymotion.com/playlist/x1mcrc_Claiborne_meme-la-pluie-vostfr/1#video=xizpf6

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Dimanche dernier, Evo Morales était réélu président de Bolivie pour la troisième fois, dès le premier tour, avec près de 60% des voix., laissant très loin derrière lui le candidat de la droite libérale, favori des milieux d’affaires, Samuel Doria Medina.

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