Face à l’amnésie officielle du gouvernement chinois qui persiste à nier les évènements de 1989, les contournements se multiplient, avec notamment cette main tenant un jeu de cartes sur fond de place Tiananmen. 6, 4, 8 et 9 de de pique pour 4 juin 1989. Et As, Roi, 4 et 7 de carreau pour le fusil mitrailleur AK47.
Ce qui est particulièrement amusant, c’est que le premier ministre déclarait dernièrement : « L’Histoire est une collecte de faits objectifs, et on n’aura pas d’avenir tant qu’on ne fera pas face à l’Histoire »
Selon les sinologues, il apparaitrait aujourd’hui que la majorité des internautes chinois sont au courant de ces évènements. La censure ne fait au contraire que pousser les citoyens à s’informer.
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C’était il y a 24 ans, le 4 juin 1989, les chars entraient sur la place Tiananmen à Pékin pour réprimer les manifestations étudiantes. Une occasion pour l’organisation Reporters sans frontières de réitérer son appel à la libération des journalistes, blogueurs et militants de la liberté d’expression, en particulier ceux qui ont été emprisonnés pour avoir participé ou évoqué le mouvement démocratique de 1989. Une date encore tabou en Chine. Vingt-quatre ans plus tard, la censure chinoise n’oublie pas la répression du « printemps de Pékin ».
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