Dans une vidéo qui dénonce la maltraitance des lapins pour l’utilisation de leur fourrure, Peta dévoile l’envers du décor de la production d’angora en Chine. Attention, les images sont difficiles…
Les images proviennent de Peta Asie et ont été tournées clandestinement. La campagne de l’association qui éclaire sur la maltraitance des lapins à fourrure angora date déjà d’environ un an et demi, mais les images ne cessent de revenir sur la toile régulièrement.
La vidéo prise en caméra cachée est assez difficile à regarder et peut choquer. On y voit des lapins agonisants, pattes attachées, se faire retirer leur fourrure et leur peau à vif d’une manière très cruelle. Le reste du temps, ces derniers sont enfermés dans des petites cages exiguës et inappropriées durant deux à cinq ans, et subissent ce traitement tous les trois mois. Ils sont ensuite tués pour l’alimentation.
Toujours selon l’association de protection animale (la plus influente au monde à ce jour), la Chine serait le premier pays exportateur mondial de fourrure angora. Il s’agirait de 90% de la production en terme de chiffres. La Chine serait également dépourvue de législation en terme de bien être animal en ce qui concerne les élevages.
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Cette production alimente de grandes marques occidentales. Peta appelle au boycott de l’angora (en lisant les étiquettes des vêtements) et de nombreuses marques ont déjà pris la décision d’en arrêter l’importation. Inditex (propriétaire de Zara et de ses nombreuses filiales), Calvin Klein, Tommy Hilfiger, French Connection, Primark, ou encore Topshop et Asos ont déjà définitivement banni l’angora de leurs collections. En tout, 70 grandes marques ont arrêté d’utiliser la fourrure de lapins. H&M a également décidé de suspendre l’utilisation d’angora, mais seulement temporairement.
À noter qu’il existe des productions artisanales de fourrure angora, où les poils sont obtenus par « épilation » ou tonte (des méthodes tout de même également critiquées par l’association et certains défenseurs des animaux). La production artisanale existe mais demeure rare, et ne fournit pas l’industrie gargantuesque du textile.
À noter également que les conditions de travail des ouvriers chinois dans l’industrie du textile sont régulièrement critiquées en raison des atteintes faites aux droits de l’Homme.
Credit photo : PETA
Sources : petafrance.com / petaasiapacific.com / natura-sciences.com / leparisien.fr / ladepeche.fr / 30milionsdamis.fr / 20minutes.fr