Nous sommes de trop sur la planète que pour pouvoir nourrir tout le monde donc…

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Les études menées dans différents pays sont unanimes : nos poubelles regorgent de victuailles. « Au niveau mondial, un quart de la nourriture produite est jetée sans avoir été consommée », estime l’Observatoire belge de la consommation durable. Championne européenne du gaspillage alimentaire, la Grande-Bretagne jette 6,7 millions de tonnes de nourriture chaque année, l’équivalent de 30 à 40% des denrées achetées ou cultivées. Aux Etats-Unis, ce chiffre atteint entre 40 et 50%.


Sur ces déchets alimentaires, une partie est bien entendu immangeable (os, épluchures, etc.). Mais « la majorité est encore consommable », estime l’agence gouvernementale britannique sur les déchets (WRAP). A commencer par les produits tout justes périmés, mis au rebut par phobie d’une intoxication alimentaire. Les Freegans, qui font de plus en plus parler d’eux outre-Atlantique mais débarquent aussi en Europe, se nourrissent même de ces déchets, « emblématiques de la surconsommation » selon eux.

– Le gaspillage alimentaire commence dès la récolte –

Les ménages sont les principaux responsables du gaspillage alimentaire. Mais ils ne sont pas les seuls. Une étude américaine de l’Université d’Arizona montre que chaque maillon de la chaîne porte sa part de responsabilité. Dès la récolte, une partie des denrées est écartée, faute de répondre aux exigences de la distribution. « 12% des pommes récoltées n’arrivent pas sur le marché », indique le responsable de l’étude.
Le gâchis continue chez les distributeurs et dans la restauration. D’après l’ORDIF (Observatoire régional des déchets d’Ile-de-France), un repas servi dans une cantine municipale génère en moyenne 250 g de déchets alimentaires.

Le gaspillage alimentaire n’est pas sans conséquence sur le changement climatique. En Grande-Bretagne, 20% des émissions de gaz à effet de serre sont liées à l’alimentation (production, transformation, transport, stockage). Jeter moitié moins de nourriture économiserait 15 millions de tonnes équivalent CO2 en un an.  » Cela aurait le même effet que supprimer une voiture en circulation sur cinq en Grande-Bretagne », précise le WRAP.

Des chiffres qui donnent le tournis au regard des 10 millions de personnes qui meurent de faim chaque année.

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