[ Reportage Arte ] Heureux comme un poisson dans l’eau

Cette réalité qui devrait nous frapper chaque jour, n’est-elle pas celle de comprendre que nous sommes justement hors du monde réel ?

L’illusion d’abondance et le fantasme des produits qui poussent miraculeusement dans nos supermarchés ne trompent plus personne. Aucun doute subsiste sur le fait que nos modes de production ne sont PAS durables. Ils nous mènent indéniablement à des crises sanitaires de plus en plus palpables. Le domaine de la pèche est sans doute le plus symbolique d’un système productif à bout de souffle.


« Existe-t-il encore des modes de pêche « durables » ? Pour la Food and Agriculture Organization, la plupart des espèces de poissons sauvages sont surexploitées, menacées d’extinction, ou pêchées selon des méthodes qui détruisent les écosystèmes et les fonds marins, comme le chalutage. Pour parer ces critiques, les producteurs misent de plus en plus sur l’aquaculture, qui fournit la moitié des poissons consommés dans le monde. Mais cette solution est-elle moins nocive ? Au Chili, l’un des premiers pays exportateurs de saumons d’élevage, ces derniers sont gavés d’antibiotiques, de colorants et… de farines de poissons sauvages, ce qui ne fait que contribuer à la surpêche, sans compter les déchets qui polluent la côte du Pacifique. »
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Existe-t-il encore des modes de pêche « durables » ? Pour la Food and Agriculture Organization, la plupart des espèces de poissons sauvages sont surexploitées, menacées d’extinction, ou pêchées selon des méthodes qui détruisent les écosystèmes et les fonds marins, comme le chalutage. Pour parer ces critiques, les producteurs misent de plus en plus sur l’aquaculture, qui fournit la moitié des poissons consommés dans le monde. Mais cette solution est-elle moins nocive ? Au Chili, l’un des premiers pays exportateurs de saumons d’élevage, ces derniers sont gavés d’antibiotiques, de colorants et… de farines de poissons sauvages, ce qui ne fait que contribuer à la surpêche, sans compter les déchets qui polluent la côte du Pacifique. Certains consommateurs se tournent vers le secteur bio, mais ses labels ne garantissent pas toujours une aquaculture respectueuse et transparente.

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