Déjà en 1978, les éditions « il était une fois » proposaient aux enfants un vision très étonnante de notre avenir ! ou désormais, de notre présent…

« Les usines tournent. On est pressé… Compressé ! »

Ludique pour les enfants comme les adultes. A (re)voir et partager absolument.

 


 

Sources :

Voir la publication de Mr Mondialisation

http://fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9tait_une_fois…_l%27Homme

« Le dernier épisode Il était une fois… la Terre sort du contexte purement historique en présentant une vision prospective sur le futur de l’humanité. Cet épisode met l’accent sur les conséquences de la pollution, de l’amoncellement des déchets toxiques, de l’épuisement des ressources naturelles et de l’augmentation de la population humaine.

La façon dont ces sujets sont traités est très représentative des préoccupations accentuées par les années 1970, durant lesquelles les pionniers de l’écologie politique s’inquiétaient de l’explosion démographique et de l’explosion de la consommation, s’appuyant sur le rapport du Club de Rome ou les écrits de René Dumont, de Paul Ehrlich et d’autres. La croissance de la société industrielle, qui tend à s’étendre dans le monde entier pour conquérir de nouveaux marchés, y est résumée de façon cinglante : « Il faut former des consommateurs par centaines… par milliers… par centaines de milliers… et tout ça pour que les usines tournent. »

Le narrateur s’inquiète des conséquences environnementales de la croissance industrielle et souligne la dangerosité des conflits sociaux qui pourraient rendre cette situation explosive. Il se prononce donc pour un arrêt de la croissance industrielle, évoquant le rapport du Club de Rome de 1972, et pour un arrêt de la croissance démographique : les personnages plaident pour une limitation des naissances à la hauteur du nombre de décès de manière à stabiliser la population humaine. Cependant, les estimations démographiques faites (7 milliards en 2010, 14 milliards en 2040, 28 milliards en 2070) ne correspondent plus aux projections actuelles (soit une baisse de la population à partir de 2050, soit une lente augmentation pour atteindre 15 milliards en 2100).

Mais la série est peu optimiste quant à la sagesse humaine : tandis que les mises en garde des experts se multiplient (« Mais qui les écoute ? »), les conseillers des dirigeants répètent inlassablement : « Tout va très bien, Monsieur le Président, tout va très bien, tout va très bien, tout va très bien ! » Finalement, l’humanité est détruite dans une guerre totale, et seuls survivent quelques astronautes, cosmonautes ou taïkonautes, hommes et femmes. Dans leurs vaisseaux spatiaux, ils attendront désormais que la Terre redevienne habitable, ce qui devrait prendre quelques siècles… ou Il était une fois… l’Espace.

Cet épisode anticipe certains aspects de la situation actuelle (urbanisation, surconsommation des ressources, pollution de l’air et de l’eau). Sa présentation des enjeux est très marquée par les interrogations nées après les années 1960 : l’explosion démographique et la prolifération nucléaire étaient alors au cœur des discussions. Mais l’essentiel de la réflexion actuelle sur le développement durable, voire sur la décroissance, est déjà là : l’épuisement des ressources, en particulier du pétrole, et les émissions massives de gaz à effet de serre liées à la croissance industrielle mettent concrètement l’humanité en danger autant que les armes de destruction massive présentes dans le monde entier. »

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