Cadences redoublées, contrôles renforcés… En Chine, le sous-traitant Foxconn accentue la pression sur ses salariés. Et pourtant, malgré son organisation scientifique du travail poussée à l’extrême, son management quasi militaire et ses rudes superviseurs, Foxconn apparaît comme un « bon » employeur selon les critères chinois… A chaque époque ses esclaves. Liberté ? Un concept qui semble échapper à beaucoup.

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 Zhengzhou, dimanche 14 octobre. En ce début d’après-midi, une épaisse fumée s’échappe d’un immeuble de quatre étages où une partie des quelque 120 000 salariés de l’usine Foxconn se partage des appartements-dortoirs précaires. Lu, 19 ans, qui travaille depuis un mois sur la ligne de fabrication de l’iPhone 5, est en train de faire sa lessive. Elle a juste le temps de dévaler les escaliers en trombe, le visage couvert de suie. D’autres résidents sautent par la fenêtre dans des bâches déployées par des ouvriers.

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