Depuis les discriminations envers les homosexuels et face aux pressions internationales des organisations humanitaires, le président se livre à une opération séduction visant à minimiser les tensions actuelles.

A l’approche des J.O. plusieurs détenus vont être graciés dont les membres de Greenpeace et les Pussy Riot.

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Les Pussy Riot pourraient être prochainement libérées : les députés russes ont en effet approuvé le 18 décembre une loi d’amnistie. Jugée très restrictive par les défenseurs des droits de l’homme, elle pourrait bénéficier aux deux membres du groupe contestataire Pussy Riot qui purgent une peine de deux ans de détention pour avoir chanté en février 2012 une « prière punk » contre Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou ; elle pourrait aussi bénéficier aux trente membres de Greenpeace arrêtés en septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l’Arctique russe. Tous ont été remis en liberté provisoire fin novembre, mais ils ne peuvent pas quitter la Russie. Ce texte d’amnistie, présenté par le Kremlin le 9 décembre à l’occasion du 20e anniversaire de la Constitution russe, s’est révélé beaucoup plus restrictif que ce qui avait été proposé par le Conseil des droits de l’Homme auprès du président (une structure consultative); il devrait concerner 25 000 personnes seulement, selon des responsables parlementaires, sur une population de 700 000 détenus.

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