À l’instar du Dry January, le Veganuary propose de relever un défi : adopter une alimentation végétale pendant le mois de janvier. L’occasion de se familiariser avec un autre mode de consommation plus sensible à l’environnement et au vivant. Relèverez-vous le défi ?
Pour sa 5ᵉ édition, L214 met en avant la transformation en cours du paysage alimentaire en France : une offre végétale qui s’étoffe dans les grandes surfaces, mais aussi dans les restaurants. Un nombre record d’entreprises participe à cette édition et, pour la première fois, deux villes se joignent à l’initiative.
220 entreprises engagées et des actions dans 20 villes en France
Ces évolutions encourageantes doivent s’accélérer pour répondre à trois enjeux cruciaux :
- épargner des millions d’animaux, dont 80 % sont issus d’élevages intensifs
- réduire l’empreinte écologique de notre alimentation
- et réduire les risques de santé publique.
Parmi les nombreuses animations du mois de janvier, L214 organise une série de chasses au trésor dans 20 villes françaises pour faire découvrir les alternatives végétales disponibles localement. Une initiative ludique qui met en lumière la diversité des options et les bénéfices d’une transition alimentaire.
31 jours pour découvrir l’alimentation végétale
Le concept est simple : s’essayer à l’alimentation végétale pendant le mois de janvier.
« les participants recevront quotidiennement pendant 31 jours : des recettes vegan, des idées menus faciles, des astuces et des conseils nutritionnels »
En s’inscrivant gratuitement sur le site veganuary2025.fr avec leur adresse e-mail, les participants recevront quotidiennement et pendant 31 jours des recettes vegan, des idées de menus faciles à réaliser, des astuces pratiques et des conseils nutritionnels pour découvrir la cuisine végétale en douceur.
Une occasion d’être accompagné alors qu’à l’approche des fêtes : 71% des français se disent favorables à l’interdiction du gavage d’oies et de canards, 57% affirment avoir réduit leur consommation de viande ces 3 dernières années, ou encore 61% considèrent que les pouvoirs publics n’informent pas assez sur les alternatives à la consommation de viande.
Participation record des entreprises
En 2025, le Veganuary franchit un nouveau cap : 220 entreprises prennent part à la campagne, contre 186 l’année précédente. Des enseignes aussi variées qu’Intermarché, Bio Burger, Sushi Daily, Paul ou Materne s’engagent à promouvoir les alternatives végétales par des promotions, des lancements de produits et des campagnes d’information auprès des consommateurs.
Cette dynamique répond à une aspiration croissante des Français : 54 % d’entre eux souhaitent que les enseignes mettent davantage en avant les produits végétaux (YouGov / L214, 2023), et 70 % aimeraient davantage de plats préparés sans viande ni poisson, riches en protéines végétales (Harris Interactive / RAC, 2023). Autant d’options qui, loin des préjugés sur une nourriture végane « ultra-transformée », peuvent être saines et d’autant plus appliquées dans leur équilibre pour répondre à une clientèle exigeante.
Pour Jennifer Martins, cheffe de projets RSE Intermarché et Netto : « La campagne Veganuary représente pour Intermarché une opportunité et un levier pour démocratiser une alimentation végétale et gourmande. En mettant en lumière nos offres végétales, notamment grâce à des offres promotionnelles relayées sur prospectus et en drive, nous souhaitons renforcer l’attractivité et l’adhésion à un mode de consommation plus diversifié. Conscients que la végétalisation de l’alimentation est l’une des clés pour diminuer notre impact, notamment carbone, nous participons à cette édition pour favoriser la transition alimentaire vers plus de végétal. »
Des municipalités participent pour la première fois
Pour la première fois, des villes participent au Veganuary : une évolution indispensable étant donnée l’importance des pouvoirs publics dans l’accompagnement de la transition alimentaire.
« Grenoble et Rouen sont les premières villes à officialiser leur participation à l’événement ».
Grenoble et Rouen deviennent ainsi les premières villes à officialiser leur participation à l’événement. Ces municipalités sensibiliseront leurs habitants aux bienfaits d’une alimentation plus végétale à travers des campagnes d’affichage et des événements locaux.
Pour Sandra Krief, adjointe à la ville de Grenoble, déléguée à la condition animale : « Grenoble, ville pionnière, a fait le choix de s’engager de manière très active dans la transition vers l’alimentation végétale pour des raisons environnementales, sanitaires et éthiques.
Je soutiens ainsi pleinement le Veganuary, dans sa volonté de végétaliser l’alimentation et donc de renoncer à tout ce qui favorise la création et l’extension d’élevages industriels et intensifs, afin de vivre ensemble, humains et animaux dans un monde éthique et soucieux de notre environnement commun. Notre niveau de civilisation nous oblige à être meilleurs pour les animaux et pour nous. Soyons le. »
Une chasse au trésor dans 20 villes françaises
Le 11 janvier, L214 organise une chasse au trésor sur le thème du Veganuary dans 20 grandes villes de France. En partenariat avec des commerçants locaux, ce jeu de piste invitera les participants à découvrir des alternatives végétales gourmandes dans des supermarchés, des épiceries, des commerces de bouche et des restaurants. Une expérience immersive pour explorer de nouvelles habitudes et réduire notre empreinte alimentaire.
Pour Alexandra Coché, responsable de la campagne Veganuary pour L214 : « Il n’a jamais existé autant de possibilités, traditionnelles ou innovantes, pour végétaliser notre alimentation. Il est temps à présent de sortir l’alimentation végétale d’un segment de niche et d’accélérer cette transition. Le Veganuary est une occasion précieuse de sensibiliser le grand public, mais également de mobiliser les acteurs de l’agroalimentaire et les pouvoirs publics. »
Mobiliser pour passer des intentions aux actes
Les raisons de végétaliser son alimentation sont partagées par un grand nombre de Français (Harris Interactive / RAC, 2023) :
- Pour les animaux : Chaque jour, plus de 3 millions d’animaux sont abattus en France, dont 80 % issus d’élevages intensifs.
- Pour l’environnement : L’élevage représente 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Manger végétal est 6 fois plus efficace pour les réduire que de consommer bio et local (Carbone 4).
- Pour la santé : Diminuer la viande réduit les risques de cancer du côlon, de maladies cardio-vasculaires ou de diabète de type 2, tout en luttant contre l’antibiorésistance et les crises sanitaires.
- Pour le budget : Réaliser des économies occupe une place croissante dans les motivations des Français à se détourner de la viande.
Alors que 57 % des Français déclarent avoir réduit leur consommation de viande (Harris Interactive / RAC, 2023), les chiffres montrent que la consommation n’a réellement diminué que de 5,8 % en 20 ans (Agreste, 2024). L’environnement alimentaire reste majoritairement dominé par les produits carnés : 92 % des plats préparés contiennent de la viande ou du poisson (RAC, 2023).
Il devient indispensable de faciliter l’action individuelle par des mesures politiques et par l’évolution de l’offre alimentaire pour répondre à l’urgence éthique et environnementale. Les entreprises ont commencé à amorcer une transition vers le végétal ; L214 les encourage à la poursuivre à travers des initiatives comme le Veganuary.
Il est tout aussi urgent pour les pouvoirs publics de se montrer à la hauteur des enjeux. Augmentation du nombre de repas végétariens et vegan, réorientation des subventions agricoles vers les productions végétales, régulation de la publicité pour les produits carnés… Pour L214, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour diviser par deux le nombre d’animaux tués pour l’alimentation d’ici 2030.
D’ici-là, relevons le défi du veganuary par ici !
– L214
Ce sujet vous intéresse ? La toute dernière enquête de L214 vient également de sortir : « Trois élevages sordides de lapins dans les Hauts-de-France »