L’organisation de défense des animaux « L214, éthique et animaux » frappe une nouvelle fois durement les consciences en dévoilant des images insoutenables tournées en caméra cachée dans un abattoir certifié bio situé dans le Gard.

Plusieurs mois après la diffusion d’une première vidéo choc démontrant les exactions commises à l’abattoir d’Alès, qui avait scandalisé l’opinion public et aboutit à la fermeture temporaire des lieux, la désormais célèbre organisation française de défense des animaux récidive. Cette fois, elle focalise son attention sur un abattoir certifié bio du Gard.

Avec l’aide de Nili Hadida

La courte vidéo s’ouvre par une intervention de Nili Hadida, chanteuse du groupe Lili Wood and the Prick, qui précise que les images dévoilées ont été tournées dans un abattoir certifié bio qui fonctionne en circuit court et qui approvisionne des commerces et boucheries de la région, mettant à mal le mythe de la « viande heureuse » : “même dans un abattoir tourné vers le bio et le local, les animaux perdent la vie dans la souffrance. La viande heureuse, ça n’existe pas” consent-elle. Et pour cause, il apparait difficile de soutenir notre consommation de viande en masse sans recourir à la mécanisation, quasi-systématique, de la mise à mort.

La suite de la vidéo est d’une horreur confondante : animaux vivants ou étourdis projetés au sol comme de vulgaires déchets, cochons conduits à la mort à grands renforts d’aiguillons électriques, étourdissement par chocs électriques peu efficace et sadisme délibéré des employés que l’on peut voir s’amuser avec certains instruments sur des moutons apeurés et agonisants. À n’en pas douter, « bio » ou pas, l’industrie de l’abatage mécanique semble difficilement s’accommoder des notions d’éthique animale élémentaire de plus en plus partagées par la population.

La vidéo

(attention, les images peuvent heurter la sensibilité)

Cette nouvelle enquête de L214 veut démontrer que les normes d’abattage sont rarement respectées, qu’Alès n’est qu’une préface de la condition innommable des animaux dans nos sociétés, que de nombreux abattoirs – même ceux certifiés bio – sont soumis à de telles abominations, et que l’être humain peut être d’une cruauté sans égale, lorsqu’il est amené à tuer toute la journée sans interruption. Cette pénible réalité que vivent les animaux, même élevés localement et de manière biologique, nous met face à notre responsabilité collective et personnelle : puisque acheter, c’est voter, il est de notre devoir de réfléchir en âme et conscience sur le soutien que nous souhaitons apporter ou non à des industries qui font peu de cas de la souffrance des êtres vivants.

L214 invite évidemment les personnes touchées par ces images à signer leur pétition réclamant une commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs, ainsi qu’à partager en masse ces images.

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Sources : L214 / NouvelObs / Cahiers antispécistes

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