Un ex-banquier, un geste pour les sans-abris et un concept original, voilà tous les ingrédients d’un buzz international sauce tomate. A 26 ans, Mason Wartman n’y manquera pas. Son projet de pizzeria solidaire fait en ce moment le tour du monde, non sans raison.
Encore tout jeune, il débutait à peine une carrière prometteuse dans les couloirs de Wall Street. On ignore s’il fut frappé d’un éclair de conscientisation. Toujours est-il qu’il décide en 2013 de claquer la porte de sa banque et d’utiliser ses économies pour investir dans un projet simple en apparence, ouvrir une pizzeria.
En apparence seulement ! Car la pizzeria, qui porte le nom de sa maman (Rosa), n’a pas que pour objectif de lui être profitable. Il propose à chaque client, pour 1$ de plus et un post-it (soit 80 cents d’euro) d’offrir le repas gratuitement à la personne qui en fera la demande.
Le concept se base donc sur le même principe que le café ou la baguette en attente, à l’exception près qu’il suffit ici d’un seul dollar pour offrir à manger. Du coup, la majorité des clients vont spontanément se mettre à choisir le tarif plein et le post-it. Chaque donation anonyme, qui prend la forme symbolique d’un mot sur un post-it, finira sur le mur de l’établissement au style minimaliste.
En réalité, le jeune Mason Wartman admet par humilité ne pas avoir créé le concept. C’est un de ses premiers clients qui va lui demander s’il est possible de payer une part supplémentaire pour une personne dans le besoin. Touché par le geste du client, il va vouloir symboliser l’évènement via un post-it. De là, l’idée émerge dans son esprit, et la suite, nous la connaissons.
Son concept original inspire désormais des milliers de clients mais aussi des professionnels du monde entier. Touchés par son projet, des donateurs vont même lui envoyer spontanément des fonds. Jusqu’à aujourd’hui, pas moins de 8 300 parts de pizza ont été distribuées. Quant à son entreprise, elle se porte bien, des curieux venant parfois de très loin pour goûter à la pizza de Rosa.
Source : TwistedSifter