Des chiffres pour quantifier la richesse mondiale

Il est toujours difficile d’estimer le niveau de vie mondial. Les normes des richesses ici sont souvent loin des réalités d’ailleurs. Bien que les chiffres et les statistiques permettent d’un peu mieux rendre compte de la répartition mondiale du patrimoine, ceux-ci ne suffisent pas pour autant à avoir un aperçu absolu de l’état du monde. Il faut aussi remarquer que souvent, similitudes n’entraine pas pour autant corrélation.

Nous vous proposons une série de chiffres, qui, bien qu’à prendre avec des pincettes, permettent de révéler certains dérèglements et inégalités du monde avec un peu plus de réalisme.

On apprend notamment que :

46% du patrimoine mondial est détenu par 1% des ménages.

Alors que la richesse mondiale à doublé depuis 2000.

35% de la richesse russe est détenue par 110 personnes.

31 millions : le nombre de millionnaires en dollars.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes, et qui dénoncent une économie trop propice à l’accumulation de fortune, au creusement de l’écart entre les riches et les pauvres, et à un étalement de la pyramide de la répartition des richesses mondiales. Une pyramide caractérisée par une pointe élitiste qui se fait toujours plus étroite, et une base des plus démunis qui s’élargit de manière inquiétante. Le message envoyé par cette économie, c’est que pour devenir riche, il ne faut plus « travailleur dur », il faut détenir des capitaux et les investir. Triste constat.

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Suite de l’article : http://rue89.nouvelobs.com/2013/10/10/richesse-monde-crise-europe-choc-deux-rapports-246485

Voir la publication de Mr Mondialisation

Le groupe de services financiers Crédit suisse et la Croix-Rouge viennent chacun de sortir un rapport dont la lecture conjuguée est désespérante.Le premier (en anglais, PDF) fait un bilan statistique de la richesse mondiale. On apprend qu’elle « a plus que doublé depuis 2000, atteignant un nouveau record historique de 241 000 milliards de dollars ».Le deuxième (en anglais, PDF) parle des « impacts humanitaires de la crise économique en Europe » (42 pays étudiés dans l’Union européenne, les Balkans

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