Pour des raisons culturelles, économiques et pratiques, les habitations modernes japonaises sont souvent de petite taille. Il n’est pas rare d’habiter dans un 30m2 à Tokyo et même de s’y sentir bien. Les terrains libres sont également d’une grande rareté et le prix de l’habitat est un des plus élevés dans le monde. Conséquence, le moindre espace libre est exploité avec, comme dans ce cas, une imagination débordante pour éviter tout gaspillage d’espace.
Plus que jamais, au Japon, c’est vraiment pas la taille qui compte. Pour preuve, 55 m2 c’est la superficie de cette micro-maison de 3 niveaux réalisée par Mizuishi Architects. Les concepteurs ne disposaient que d’un terrain étroit de forme triangulaire placé le long d’une rivière. Le résultat donnera envie à ceux qui n’ont pas peur de vivre simplement, dans un espace réduit.
L’une des raisons qui poussent les propriétaires japonais à investir dans une petite maison est l’omniprésence des tremblements de terre. Dans un Japon situé au croisement de quatre plaques tectoniques, ceux-ci ont tendance à fragiliser les habitations à une vitesse record. En 2012, des chercheurs ont d’ailleurs établi qu’un « big one » (tremblement de très forte magnitude) allait se produire dans les environs de Tokyo dans les quatre ans. On l’attend toujours. Par ailleurs, les normes de construction changent relativement souvent pour s’aligner sur les nouvelles technologies sismiques. Ceci encourage donc la construction de petites habitations, moins chères et moins énergivores.
Un type d’habitation qui s’adapte à ravir à un mode de vie simple. Les biens matériels qui peuvent y entrer sont forcément limités au strict nécessaire. La tiny-house est sans aucun doute une solution supplémentaire à ajouter à la liste déjà longue des habitats alternatifs. A quand la vôtre ?
Source : Shareably