Amnesty lance un manifeste, à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme 2015, pour la liberté des individus, hommes et femmes, de disposer de leur corps. Un droit fondamental trop souvent bafoué par les institutions politiques, économiques ou idéologiques.

Pour Amnesty, l’heure est grave. L’heure n’a jamais vraiment cessé d’être grave du point de vue des droits de l’Homme. Aujourd’hui, des groupes idéologiques tentent d’imposer des restrictions à la liberté la plus intime de l’existence : notre choix de procréer ou non.

A ce titre, l’ONG lance un manifeste à signer avec sept principes pour affirmer que « chacun doit pouvoir disposer de son corps et prendre soi-même les décisions concernant sa santé et sa vie personnelle. »

Amnesty précise que, même si le choix de lutter pour les Droits Humains reste une éthique volontaire, cette charge n’est pas l’expression de simples convictions. Elle puise sa logique dans « les droits fondamentaux protégés par les normes internationales relatives aux droits humains, qui imposent certaines obligations aux États. » Et nombreux sont ces états à violer ces droits humains par opportunisme politique, surfant sur la vague obscurantiste.

« Il est grand temps que les États respectent concrètement ces obligations. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons vraiment prendre nous-mêmes les décisions concernant notre corps, notre vie et notre avenir. » conclut l’appel aux signatures d’Amnesty International.

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Source : Amnesty.fr

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