On aurait tendance à croire que cette citation reflète assez bien un système de soumission aux capitaux sil’observe par le biais du travailleur salarié qui construit les rêves de son patron. Mais est-ce toujours vrai ? En réalité, on peut très bien s’épanouir dans un travail dont l’objectif est de construire un projet ancré dans le réel, sans forcément en être l’auteur et le preneur de risque. L’échoppe locale, l’AMAP, l’agriculture biologique, il y a des milliers de projets où il est serein de participer au changement.

Mais que penser d’un salarié d’une multinationale ou d’une grande entreprise. Quel est exactement ce « rêve » qu’on est supposé construire et pour qui ? Il n’y a plus véritablement d’objectif ou de rêve derrière des structures si larges que le sens même de l’éthique est dissipé à jamais. De l’ouvrier au grand patron, tous deviennent des outils dont le seul objectif est d’évaluer la prochaine marge de profit.

Dès lors, quand une petite entreprise créée par amour d’un savoir faire particulier se mue en grosse structure pour survivre face à la concurrence ou par profit, à quel moment exactement le rêve se mue en chiffres, en plans marketing et marges nettes ? Comment résister ?

En 1940, Richard McDonald et Maurice McDonald lancent leur premier restaurant McDonald’s en Californie. De nombreuses années après l’homme d’affaires Ray Kroc fait une proposition de rachat à la petite entreprise familiale. De cette décision naîtra la plus grande chaine de restauration rapide au monde.

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