Attendez-vous à avoir le souffle coupé par les créations qui suivent. Un artiste indonésien excelle dans l’art de transformer de vieux restes de café en œuvres uniques dont certaines sont éphémères…
Ghidaq Al-Nizar (aka @coffeetopia) est un artiste indonésien qui commence à être connu (et gagne à l’être) grâce aux réseaux sociaux. S’il existe peu d’information à son sujet aujourd’hui, on sait qu’il s’est emparé, comme beaucoup d’autres, du café comme pièce maitresse de son univers artistique. À travers son projet #zerowastecoffee, le jeune homme utilise les restes de son café, du marc à l’extrait, pour construire des scènes poétiques.
Pas d’approche conventionnelle ici. Sur une toile, sur une assiette ou un coin de table, Al-Nizar utilise plusieurs supports à sa disposition qui contrastent avec les teintes ambrées du monde du café. Dernièrement, il s’est accommodé de vieilles feuilles d’arbres séchées comme nouvelles toiles naturelles. Le résultat, juste mélange entre les pigments naturels de la feuille morte et ceux du café, est tout juste bluffant. Car l’artiste ne prend pas simplement la fond de son café du matin; il expérimente différentes variétés, en mélange plusieurs et retient les teintes appropriées. Ainsi, sa préférence va pour le Toraja, un café de son pays, l’Indonésie.
Sur son blog, il défend cette technique comme étant un choix personnel et profondément intime. « J’aime l’intimité. J’ai un bon feeling avec le café et il est amusant de prendre du plaisir avec une chose que vous aimez. Je ne pouvais pas trouver meilleur moyen pour célébrer mes sentiments. » Il exprime également que la qualité d’un artistique, c’est d’être lui même à travers ce qu’il fait, peu importe la technique, le résultat ou les critiques.
Voici un très léger aperçu des nombreuses réalisations de Ghidaq al-Nizar. Vous pouvez retrouver l’ensemble de ses travaux sur Instagram, ou admirer notre sélection.
Sources : mymodernmet.com / instagram.com / blog.websta.me