« Journaux, télés, les idéologues libéraux sortent l’artillerie lourde, maniant slogans bidon et enquêtes biaisées. »
L’offensive médiatique des ultra-libéraux bat son plein en ces temps de crise. L’idée est toujours la même peu importe le sujet : pointer du doigt les plus faibles, les « géneurs », les grévistes, les petits fraudeurs, les chômeurs….pour ne surtout pas mettre en cause les vrais responsables : banquiers, CAC40 et autre Troika.
Le but ? faire accepter à la population les reculs sociaux et les privations. Faire croire aux gens que s’ils n’ont pas de travail, c’est la faute du voisin / de l’immigré / du chômeur.
Le journal « L’Humanité » se penche ici sur trois dossiers concernés par cet enfumage médiatique : la gréve de la SNCF, Alstom et le plan d’Austérité.
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Tout a été fait pour décrédibiliser le mouvement social des cheminots : déferlante de « unes » alarmistes (la France « paralysée », le bac « pris en otage »), statistiques de la SNCF destinées à minorer le nombre de grévistes, slogans lapidaires du gouvernement (voir « HD » n° 418). La direction a été jusqu’à diffuser un clip télévisé d’excuses, en pleine retransmission de la Coupe du monde : « Y en a marre ! C’est mots ce sont les vôtres. (…) Nous avons tout mis en oeuvre pour vous rendre ces moments les moins pénibles possible. (…) Cela n’a pas toujours suffi. Nous le regrettons. » Mais dans cet ouragan, deux sondages ont joué un rôle particulier. Abondamment repris par la presse, ils n’ont pas été suffisamment décryptés. La première étude a été réalisée par l’IFOP pour la SNCF, juste
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