Il y a 500 ans, les conquistadors espagnols envahissaient le Mexique. Plus récemment, les zapatistes, peuples autochtones insurgés du Chiapas, ont décidé de remonter le trajet colonial en sens inverse pour « envahir l’Europe » à leur tour. Du moins, symboliquement. À l’occasion de la sortie VOD du film « Pour la Vie », retour sur ce périple, mais surtout sur ce qu’il nous apprend du passé, de son héritage contemporain et des luttes à venir. 

Début 2021, 500 ans après la colonisation espagnole au Mexique, l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) annonce son arrivée imminente en Europe à travers plusieurs communiqués réunis sous le nom de « La Déclaration pour la vie ». Cette dernière, qui célèbre également le 27ème anniversaire de leur soulèvement, marque le début d’une aventure politique particulièrement inspirante. 

Documentée par Sandra Blondel et Pascal Hennequin, cette expédition a également donné lieu à un film plein d’espoir : « Pour la vie ». Déjà disponible en DVD, sa sortie VOD est prévue ce 17 octobre, l’occasion de revenir sur ce qu’est le Chiapas, l’EZLN, le zapatisme et le sens de ce périple. 

Affiche Pour La Vie @Fokus21

Qu’est-ce que le Chiapas ? 

Le Chiapas est un État situé au sud du Mexique à la frontière du Guatemala. Il s’étend sur 73 000 km² de montagnes et de jungles tropicales, soit sur deux fois la Belgique, mais constitue également l’une des régions les plus pauvres du pays.

Chiapas sur la carte du Mexique @GoogleMaps

Son nom, lui, provient en réalité des colons espagnols qui assujettissent, au XVIe siècle, les différentes tribus de la région. En effet, dans les années 1500, l’actuel Mexique voit soudainement apparaître les Conquistadors. L’invasion espagnole est totale. Elle commence par le débarquement de Hernán Cortés en 1519 à l’endroit qu’il baptise Vera Cruz. Lui et ses quelques centaines d’hommes auraient alors été accueillis par l’Empire Aztèque comme des dieux venus des mers, dont l’armure scintille et les canons résonnent. 

En dépit de l’illusion, guerres de clans locaux et aspirations politiques des conquistadors font finalement éclater des affrontements. De 1519 à 1521, Cortès se donne pour mission d’assiéger Tenochtitlan, capitale sur laquelle l’empereur aztèque Moctézuma régnait depuis 1503. En août 1521, il parvient à faire emprisonner ce dernier et signe la chute de l’Empire Aztèque

@La prise de Teocalli par Cortez et ses troupes, Leutze Emanuel, 1848 (Wikimedia commons)

Toutefois, cette prise de pouvoir, Cortès ne la doit pas qu’à ses stratégies militaires, mais très probablement à un virus importé depuis l’Europe : la variole. Dès 1519, l’épidémie aurait fait pas moins de 5 à 8 millions de morts chez les peuples précolombiens aztèques et incas. Après celle-ci, d’autres vagues auraient participé à décimer les populations du territoire : en 1545, une épidémie, probablement de Salmonelle, aurait emporté 12 à 15 millions de victimes. En 1576, 2 millions d’autochtones auraient ensuite souffert d’une troisième maladie infectieuse. Une chose est sûre, 90% des peuples aztèques et des tribus locales ont été anéanties en quelques décennies. 

Pour autant, ce fléau n’empêche pas la poursuite de la colonisation dans le reste du territoire, accompagnée d’un processus d’évangélisation des colonies, notamment à travers l’édification d’églises catholiques. L’invasion finit par donner naissance à la Nouvelle-Espagne, désignée en 1535 vice-royauté hispanique. Le Chiapas n’y fait pas exception, soumis pendant plusieurs siècles à la mainmise espagnole à travers la réduction en esclavage de ses différentes tribus. 

En effet, comme le souligne le professeur émérite de sociologie des religions Jean-Pierre Bastian dans son article « Religion, violence et politique chez les Mayas du Chiapas » (2008) : « Le Chiapas a toujours été une mosaïque ethnique » et malgré une cohabitation relative « L’État colonial se servit des divisions ethniques reconstituées afin de faciliter le contrôle politique de la région ». Concrètement, à l’époque pré-hispanique, le Chiapas était divisé « en une multitude de petits royaumes indépendants » rappelle la maître de conférence Karine Rosier dans « Les indiens de la Meseta centrale du Chiapas (Mexique) ont-ils été oubliés ? »,(2003). Parmi eux, les groupes ethniques des Tzeltales et Tzotziles étaient prédominants jusqu’à l’expansion Aztèque en 1482, quelques années seulement avant l’attaque de l’Espagne. 

@Fresque de la ville aztèque de Tenochtitlan et de la vie à l’époque aztèque, Diego Rivera, 1945 (Wikimedia Commons)

Il faudra ensuite attendre trois siècles d’occupation espagnole pour que le Chiapas déclare son indépendance, le 28 août 1821, au lendemain de l’émancipation nationale mexicaine. 

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Mais la libération ne vaut pas réparation : les bouleversements ethniques internes au Chiapas sont innombrables. Fruit de 500 ans d’histoire complexe, en 2020, sur les plus de 5 millions d’habitants (soit 4,4% de la population totale mexicaine), le Chiapas ne compte désormais plus que 26% de mayas (Tzeltales, Tzotziles, Choles, Tojolobales) et Zoques. Les groupes Mame, Chuj, Kanjobal, Jacalteco, Lacandon, Kakchikel, Mochó, Quiché et Ixil représentent d’autres populations autochtones plus minoritaires de l’État, composé pour le reste de chiapanèques métisses (héritiers du mélange autochtone et européen). Depuis son émancipation, le Chiapas est par ailleurs divisé en 15 régions économiques et 125 municipalités. 

Comment le Chiapas s’est-il insurgé ? 

Le 1er janvier 1994, alors que les États-Unis, le Mexique et le Canada inaugurent l’ALENA – cet Accord de libre-échange nord-américain qui supprime les frontières économiques entre les pays -, un groupe autochtone chiapanèque descend de la forêt Lacandone muni d’armes à feu et de machettes. Sur le rythme du slogan « ¡ Ya basta ! » (« Ça suffit ! »), ses membres se dirigent vers différentes villes et villages du Chiapas « contre l’appareil d’État mexicain et le néolibéralisme globalisé », formule le photographe Maxence Emery dans son carnet de bord « Au Chiapas zapatiste » (2015). 

Se heurtant à l’armée mexicaine et à leurs groupes paramilitaires, ces femmes et ces hommes connaissent plusieurs jours d’affrontement conduisant à la mort de près de 200 personnes. Ils parviennent cependant à prendre le contrôle de plusieurs villes du Chiapas dont San Cristóbal de las Casas.

Ce groupe insurrectionnel, c’est l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) fondée quelques années plus tôt, le 17 novembre 1983, à partir d’un foyer de guérilla établi dans la jungle. Son porte parole est le sous-commandant Marcos, un pseudonyme au service et sous la direction ultime du peuple. La pensée zapatiste, elle, s’inspire du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata (1879-1919) qui luttait pour une justice agraire et les droits des paysans. Elle combine à la fois la volonté d’une émancipation autochtone et d’un anticapitalisme effectif.

Marcos al Gòtic, le leader des zapatistes, Barcelone@Oriol Lladó/Flickr

L’EZLN accompagne son action d’une « Première Déclaration de la Forêt Lacandone » qui réclame respect, dignité et liberté pour son peuple à travers onze domaines de la vie civile : « Travail, terre, toit, alimentation, santé, éducation, indépendance, liberté, démocratie, justice et paix. ». Malgré la posture militaro-militaire du gouvernement mexicain, l’armée Zapatiste obtient – après plusieurs années de résistance et grâce à un capital sympathie de la communauté internationale pour leur combat – des négociations avec les institutions gouvernementales. C’est la phase qui, suivant celle du feu, doit pouvoir laisser place au dialogue. En 1996, ce processus aboutit aux Accords de San Andrés. En pratique, ce texte ne change cependant rien aux problèmes quotidien et à la pauvreté des habitants du Chiapas. 

Comme le développe l’historien Jérôme Baschet dans « Autonomie, indianité et anticapitalisme : l’expérience zapatiste » (2014), l’engagement des Zapatistes à poursuivre le dialogue persiste malgré tout pendant quelques années : « Les initiatives zapatistes en ce sens sont nombreuses, créant une puissante dynamique d’interaction : réunion de la Convention Nationale Démocratique dans la Selva Lacandona en août 1994, Rencontre Intercontinentale pour l’Humanité et contre le Néolibéralisme durant l’été 1996, voyage de 1 111 délégués zapatistes à Mexico, en octobre 1997, Consultation nationale sur les droits indigènes en mars 1999, etc. » 

Mais la stratégie semble insuffisante à sortir les peuples de l’injustice. Tout en continuant de se défendre face aux attaques paramilitaires et de conserver un élan d’ouverture sur les mondes, le mouvement bifurque néanmoins vers une politique de rupture sociale et politique. A travers l’expérience d’une alternative directe et effective hors du système dominant, ils entrent dans la phase d’autonomie. En août 2003 précisément, les zapatistes rejettent « la politique d’en haut » dont ils ne voient pas le bout des promesses et créent les cinq Conseils de bon gouvernement (Juntas de buen gobierno) qu’auraient dû initialement permettre les Accords de San Andrés. Leur gouvernance parallèle unique dans le monde dure, avec ses ajustements, depuis désormais plus de vingt ans. 

Pourquoi les Zapatistes du Chiapas se sont-ils insurgés ? 

En première condition de l’insurrection du Chiapas sont souvent avancées les conditions sociales très inégales de la région entre l’oligarchie foncière traditionnelle et la paysannerie locale (notamment aggravées par la chute des prix du café), ainsi que la misère et la marginalisation extrêmes qui en découlent. 

@PourLaVie/Fokus21

Suite à son histoire, le Chiapas connaît encore à ce jour une extrême précarité alimentaire, de logement, sanitaire et professionnelle : « 13,3 % de la population active du Chiapas n’a aucun revenu (soit près du double de la moyenne nationale) » souligne la SIPAZ, organisation Internationale pour la paix née en 1995 dans la région. 

Toutefois, la situation sociale n’est pas la seule interprétation des mouvements insurrectionnels. D’aucuns évoquent une rébellion historique autochtone face à l’emprise occidentale. Le directeur de recherche du CNRS Henri Favre, dans « Chiapas 1993. Tentative d’analyse d’une situation insurrectionnelle », (2002), recense d’autres hypothèses fréquemment formulées comme la mutation des guérillas historiques sous l’ère postmoderne technologique, la domination de « la population blanche et métisse imprégnée de racisme » qui continue d’exploiter les masses autochtones condamnées à la misère, ou encore la domination et les corruptions politiques de l’Etat mexicain

Au-delà de ces considérations socio-politiques générales, la vision phénoménologique du mouvement insurrectionnel voudrait qu’il résulte « principalement de l’action menée par un groupe d’activistes, les Forces de libération nationale (FLN), qui a construit l’EZLN au fond de la Lacandonie, dans l’orient chiapanèque » dont le succès aurait reposé sur une écoute des problèmes de la paysannerie locale à un moment propice à convertir leurs aspirations sur le plan politique. 

Autrement dit, il trouve une explication selon Henri Favre dans « la capacité de ce groupe de manipuler la conjoncture, et surtout de l’aptitude de son chef, Rafael Guillén – le « sous-commandant Marcos » –, à croiser une technique nouvelle, l’ordinateur, avec une institution elle aussi nouvelle, l’organisation non gouvernementale, pour mobiliser l’opinion et créer un réseau international de soutien ». Aujourd’hui toutefois, le sous-commandant Marcos renommé Sub Galeano, a fortement laissé place au Sub Moises, notamment présent dans le film Pour la Vie. 

En somme, aussi multifactorielle que soit son avènement, le zapatisme apparaît comme la preuve saisissante qu’un monde post-capitaliste est possible, plus démocratique, plus digne et solidaire, en rupture avec la folie néolibérale dévastatrice, ses corruptions politiques et son racisme d’État, sa privation des terres, sa destruction du vivant et, ici, sa marginalisation sociale de millions d’ethnies locales.

Que deviennent aujourd’hui les Zapatistes ? 

« Nous sommes là, nous sommes zapatistes. Pour qu’on nous regarde, nous nous sommes couvert le visage ; pour qu’on nous nomme, nous avons nié notre nom ; nous avons parié le présent pour avoir un futur, et, pour vivre, nous sommes morts. Nous sommes zapatistes, majoritairement indigènes de racines mayas, nous ne nous vendons pas, nous ne nous rendons pas et nous n’abandonnons pas.

Nous sommes rébellion et résistance. Nous sommes une de ces nombreuses masses qui abattront les murs, un de ces nombreux vents qui balayeront la terre, et une de ces nombreuses graines desquelles naîtront d’autres mondes.

Nous sommes l’Armée zapatiste de libération nationale »  

– Sous-Commandant Insurgé Moïses, août 2019.

Derrière leurs masques, des passe-montagnes emblématiques qui romantisent une lutte voulue poétique, les zapatistes prônent des valeurs dans lesquelles chaque victime des monopoles économiques et politiques se reconnaît facilement. 

@PourLaVie/Fokus 21

Ce gouvernement parallèle autonome compte aujourd’hui encore son propre système de santé, éducatif et de justice. Rien qu’en 2008, la revue n°10 d’Yggdrasil relevait :  « 5 zones zapatistes, 500 écoles, dans lesquelles 1300 enseignants (promotores) accueillant 16 000 élèves », tout en soulignant que les zones zapatistes restent encore et toujours des zones à défendre, loin d’être pleinement admises par l’environnement systémique. 

Tout en restant vigilantes, ces sociétés continuent de s’organiser autour de trois axes : les villages (d’où les ordres proviennent), les municipios (administration générale de médiation et de registre) et les Caracoles (où sont prises les décisions finales après échanges et concertations avec les communautés).

Plus récemment donc, en 2021, 500 ans après l’arrivée des conquistadors, les zapatistes décident de prendre d’assaut l’Europe, de façon consensuelle pour leur part, afin de faire résonner leur parole révolutionnaire et l’écho universel de la liberté du peuple. Les français Sandra Blondel et Pascal Hennequin en ont fait un film : Pour la Vie. 

L’Escadron 421 des zapatistes du Chiapas est d’abord envoyé en reconnaissance vers l’Europe pour faire le trajet inverse de la colonisation, voyageant par la mer à bord de la Montaña, direction l’Espagne. Une autre délégation, plus nombreuse, arrive depuis les airs pour rencontrer celles et ceux qui luttent chaque jour en faveur de modèles respirables.

Pour les cinéastes Sandra Blondel et Pascal Hennequin, malgré la difficulté d’entrer en lien avec les zapatistes dans le contexte de la pandémie mondiale, à ce moment-là : « cette annonce est un bol d’oxygène ». Le binôme décide de filmer ce moment d’histoire et part pour cela à la rencontre des zapatistes dès leur préparation : « Ce film documente certaines étapes du voyage pour la vie des zapatistes et raconte depuis le collectif « DZLN » de Douarnenez en Bretagne, comment des militantes et militants de toute l’Europe vont s’organiser, avec leurs différences et divergences, pour accueillir ce voyage et ces échanges inédits »

Ils nous figurent aussi l’ampleur de la lutte zapatiste : « les territoires reconquis lors de leur soulèvement couvrent un territoire grand comme la Bretagne ». Le mouvement Zapatiste est en effet unique dans le monde de par le vent de révolution qu’il a soufflé à l’international contre « l’hydre capitaliste » et ses mécanismes d’oppression, en lui imposant son propre paradigme politique.

Le réalisateur et la réalisatrice espèrent, avec ce film, « contribuer à la construction de cette mémoire des luttes du temps présent et la relier avec celle des luttes passées par l’expression des chants notamment qui sont très présents dans le film. Ce que ne racontent pas les récits dominants, c’est que des pans entiers de murs du parc de notre pensée sont déjà en train de s’effondrer : le patriarcat, la domination blanche, l’anthropocentrisme. »

Tous deux partagent par ailleurs la conclusion de Maxence Emery : « Le zapatisme, qui suscita en son temps l’intérêt mondial que l’on sait, peine désormais à faire entendre sa voix. Les indigènes du Mexique sont-ils condamnés au silence médiatique, presque vingt ans après leur soulèvement ? Qu’en est-il aujourd’hui de cette lutte qui figurait l’espoir de tout un peuple pour recouvrer sa dignité ? Et si le zapatisme pouvait s’avérer riche d’enseignements pour nos sociétés « démocratiques » ? »

Pour soutenir ce documentaire important, rien de tel que d’aller le découvrir en VOD à partir du 17 octobre sur Cinemutins ou en DVD dès à présent en contrepartie d’un don de soutien à sa diffusion, mais surtout d’en partager le message et de continuer de s’informer sur l’histoire méconnue des sociétés alternatives. 

– S.H


Aller plus loin avec notre article « Comment le Mexique réécrit son histoire marquée par la conquête espagnole » 

Sources : 

Rosier Karine. Les indiens de la Meseta centrale du Chiapas (Mexique) ont-ils été oubliés ?. In: Travaux du Laboratoire de Géographie Physique Appliquée, n°22, Février 2004 2003. pp. 57-72. https://www.persee.fr/doc/tlgpa_0249-647x_2003_num_22_1_1011 

Chiapas en données, Sipaz https://www.sipaz.org/chiapas-en-donnees-ii/?lang=fr

Jean-Pierre Bastian, « Religion, violence et politique chez les Mayas du Chiapas », Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 141 | janvier-mars 2008, mis en ligne le 15 juin 2011, consulté le 12 octobre 2023. URL : http://journals.openedition.org/assr/12812  ; DOI : https://doi.org/10.4000/assr.12812

BASCHET Jérôme, « Autonomie, indianité et anticapitalisme : l’expérience zapatiste », Actuel Marx, 2014/2 (n° 56), p. 23-39. DOI : 10.3917/amx.056.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-actuel-marx-2014-2-page-23.htm 

AU CHIAPAS, LES PEUPLES ORGANISÉS FACE À L’OFFENSIVE PARAMILITAIRE paru dans lundimatin, le 19 octobre 2020 https://lundi.am/Au-Chiapas-les-peuples-organises-face-a-l-offensive-paramilitaire 

FAVRE Henri, « Chiapas 1993. Tentative d’analyse d’une situation insurrectionnelle », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2002/5 (57e année), p. 1251-1289. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-2002-5-page-1251.htm 

Le mouvement zapatiste, le Mexique et les alternatives critiques, plus de 25 ans après

jeudi 28 juillet 2022, par Braulio Moro, Franck Gaudichaud https://france.attac.org/nos-publications/lignes-d-attac/article/le-mouvement-zapatiste-le-mexique-et-les-alternatives-critiques-plus-de-25-ans 

Le zapatisme, un modèle pour gouverner le monde d’après ?, Gabriel Thibeau, septembre 2022, Yggdrasil, N°10. 

 

 

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