À Bure dans la Meuse, l’agence publique qui gère les déchets radioactifs étudie la faisabilité d’un centre d’enfouissement. À l’horizon 2035, ce projet pourrait accueillir les déchets les plus dangereux produits par l’industrie nucléaire française. En cours d’instruction, la première autorisation doit être délivrée par le gouvernement et fera l’objet d’une enquête publique courant 2021.

Le 9 juillet 2020 en direct sur YouTube, le service Communication et dialogue de l’Agence
nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) présente son « inventaire de référence » (1), qui détaille la quantité et le type de déchets qui seraient enfouis à 500 mètres de profondeur dans le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo). 85 000m3 de déchets Haute activité (HA) et Moyenne activité à vie longue (MA-VL), composés de produits chimiques et radioactifs dont certains resteront toxiques pendant plusieurs centaines de milliers d’années.

« Une mine d’uranium et de plutonium »

Mais l’Andra se ménage la possibilité d’adapter l’architecture du site afin d’accueillir un « inventaire de réserve », composé de combustibles irradiés non retraités issus des centrales nucléaires françaises. Actuellement entreposés dans des piscines de refroidissement, ces cœurs de réacteurs transférés dans Cigéo seraient plus dangereux que les déchets retraités, puisqu’ils contiennent de grandes quantités de plutonium, un des éléments les plus radiotoxiques.

Auditionné devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) en 2016, le vice-président de la Commission nationale d’évaluation (CNE) M. Maurice Leroy déclarait à ce propos que « si l’on décide de procéder à un stockage direct des combustibles, cela implique de stocker également 40 000 tonnes d’uranium et 360 tonnes de plutonium. Cigéo deviendrait ainsi une mine d’uranium et de plutonium. » Et d’ajouter : « Ce n’est pas ce qui a été annoncé à la population et au Comité local d’information et de suivi. » (2)

Une fois que les matériaux dans lesquels sont conditionnés les déchets se seraient dégradés au point de disparaître, les matières radioactives migreraient dans la couche d’argile qui entoure les alvéoles. L’Andra déclare qu’« un jour, les déchets se retrouveront dans cet argile, et c’est cet argile qui va piéger ou ralentir les éléments radioactifs. » (3) Plusieurs milliers d’années après que les déchets aient été encapsulés dans Cigéo, le poison se disperserait dans le sous-sol de la Meuse et de la Haute-Marne. À terme, l’environnement géologique serait donc contaminé, la roche devenant à son tour un déchet radioactif. Pour avoir un ordre de grandeur de la surface menacée par cette pollution, mises bout à bout, les galeries et alvéoles du centre mesureraient 270 kilomètres, soit la distance qui sépare Nancy de Paris. La superficie souterraine du site pourrait ainsi dépasser les 30 km2, ce qui équivaut à plus de 4000 terrains de football (4).

Wagons « castor », containers spéciaux qui atténuent le rayonnement radioactif des déchets vitrifiés ou des combustibles usés qu’ils contiennent lorsqu’on est à proximité du train. C’est ce type de train qui circulerait en Meuse/Haute-Marne si Cigéo voyait le jour. Source : Wikimedia Commons

Concernant l’acheminement des déchets radioactifs, au plus fort de l’activité l’Andra prévoit l’arrivée de 76 trains par an soit 6 par mois et dont certains circuleraient la nuit (5). Dans plusieurs communes, les convois rouleraient à quelques mètres des habitations (6). Il faudrait ajouter à cela plus d’une centaine de camions qui transporteraient par la route les déchets issus de la fabrication des bombes atomiques françaises (7). Les maires des communes traversées ne seraient au courant des jours et des quantités de matières dangereuses transportées qu’en découvrant les impressionnants dispositifs policiers chargés de sécuriser les convois : la préfecture n’est en effet pas tenue d’informer les édiles. Une fois rempli, Cigéo serait pourtant le lieu qui concentrerait le plus de radioactivité en Europe.

Portion de la ligne 027000 qui doit être rénovée par SNCF Réseau. C’est cette voie ferrée qu’emprunteraient les trains de déchets radioactifs, parfois en passant à moins de 5 mètres des maisons, des jardins ou des potagers des riverains, sur une dizaine de communes.

« Démonstration de sûreté »

Selon l’Andra, « comme toute installation nucléaire, Cigéo émettra des rejets gazeux. Dans les galeries de stockage, il y aura une ventilation avec des filtres très haute efficacité qui vont piéger une bonne partie de ces éléments radioactifs gazeux, mais certains seront ventilés et ensuite dilués dans l’air. » (8) Si les chiffres communiqués annoncent des rejets annuels extrêmement faibles, en cas d’accident, l’agence publique garantit que les doses à la population resteraient inférieures à 10 millisieverts (mSv) mais peine à le démontrer scientifiquement. Une augmentation de la radioactivité à la surface ne serait donc pas exclue et sa limite a été fixée hypothétiquement à 10 mSv, afin de ne pas dépasser le seuil qui nécessite légalement une mise à l’abri des populations (9).

Le manque de visibilité sur les conséquences radiologiques réelles d’un accident grave à Cigéo, c’est aussi ce que pointe l’Autorité environnementale (AE) après examen du dossier d’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique, mis en ligne par l’Andra quelques mois auparavant. Dans un avis explosif rendu en janvier 2021, l’AE s’inquiète en effet qu’« aucun scénario en mode de fonctionnement dégradé, d’incident ou d’accident (panne de filtre sur les cheminées, longue coupure de courant ou sur le traitement d’eau par exemple) n’est présenté qui conduirait à un rejet ponctuel dans l’environnement avec des conséquences à court et à long terme » (10). Pourtant, d’éventuels rejets radioactifs poseraient question, d’autant que selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « les faibles doses de rayonnements ionisants peuvent accroître le risque d’effet à long terme comme le cancer. » (11)

À l’étranger, des installations comparables en certains points au projet Cigéo et pour lesquelles des experts avaient donné leur feu vert en garantissant un niveau de sûreté satisfaisant ont connu de graves incidents, au bout de quelques années de fonctionnement seulement. C’est le cas de la mine d’Asse en Allemagne et du Waste isolation pilot plant (WIPP) aux États-Unis. Des infiltrations, un incendie et une explosion (12) s’y sont produits, occasionnant des fuites radioactives dans l’environnement. Selon M. Marcos Buser, géologue et ancien membre de la Commission fédérale de sécurité nucléaire Suisse, ces sites étaient pourtant « vendus comme des projets-vitrines » (13). Ces deux infrastructures d’enfouissement ont accueilli des déchets de moindre activité que ceux censés être enfouis à Cigéo, et dans des quantités moins importantes.

Puisqu’aucun centre d’enfouissement de déchets HA et MA-VL n’est à ce jour en fonctionnement, les scientifiques ne disposent pas de retours d’expériences sur des sites parfaitement identiques. Bertrand Thuillier – ingénieur agronome – a mis en évidence des risques d’explosions, d’incendies et de pannes spécifiques au projet Cigéo (14). À cela il faudrait ajouter la possibilité d’actes malveillants, les risques de chute des colis lors de leur manutention dans les installations de surface ou le déraillement des trains qui transporteraient les matières radioactives jusqu’au terminal ferroviaire. Après avoir demandé à l’Andra de revoir sa copie sur la base de certaines analyses de M. Bertrand Thuillier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a néanmoins rendu un avis favorable à la « phase industrielle pilote permettant de conforter le caractère réversible et la démonstration de sûreté de l’installation par un programme in situ. » (15) : un test grandeur nature.

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La dangerosité des déchets qui seraient enfouis à Bure se compte en centaine de milliers d’années. Comment garantir l’étanchéité du confinement de la radioactivité sur une échelle de temps si longue ? Leny Patinaux – historien des sciences – est l’auteur d’une thèse financée par l’Andra et intitulée : Enfouir des déchets nucléaires dans un monde conflictuel – Histoire de la démonstration de sûreté de projets de stockage géologique en France (1982-2013). Il résume : « La science ne peut pas produire une prévision certaine de la manière dont évoluera un stockage lors des milliers d’années à venir. » (16)

Un chantier pharaonique

Le chantier de Cigéo serait le plus grand d’Europe mais aussi le plus long, puisque les travaux continueraient concomitamment à la phase d’exploitation, pour s’étaler sur une durée de 150 ans. Le creusement des galeries nécessiterait l’excavation de 13,4 millions de m3 de roche et de terre (17) : le double de ce qui avait été retiré pour le creusement du tunnel sous la Manche. Les déblais seraient ensuite entreposés à la surface sur 130 hectares de verses. Au total le site nécessiterait 14,4 millions de tonnes de béton, 4,9 millions de tonnes de sable (18), 4,4 millions de tonnes de graviers, 2,25 millions de tonnes de ciment et 200 000 tonnes d’acier (19) : l’équivalent de 27 tours Eiffel. Pour transporter ces matériaux, l’étude d’impact prévoit le passage de 284 camions par jour au pic du chantier et une moyenne de 2 à 3 convois exceptionnels par mois, auxquels il faudrait ajouter 4 à 8 trains de fret quotidiens. La navigation sur trois canaux de la région est également envisagée par l’Andra pour acheminer certains matériaux.

Sur la Diagonale du vide, le trafic routier jusqu’ici plutôt faible s’intensifierait encore, du fait des 8800 véhicules légers journaliers prévus pour transporter les ouvriers et le personnel (20). Pendant la période de travaux, le va-et-vient des poids lourds induirait une usure prématurée des routes, beaucoup de poussière, des rejets de particules fines et d’oxyde d’azote, ainsi que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Selon les estimations assez floues de l’Andra, le bilan carbone de Cigéo culminerait d’ailleurs à 67 000 tonnes d’équivalent CO2 par an : autant que si vous faisiez 134 000 vols Paris-New York. Jusqu’à son scellement, le site émettrait ainsi 10 millions de tonnes d’équivalent CO2 (21).

Et l’Andra de mentionner que « l’artificialisation des sols provoquée par le projet Cigéo détruit des habitats ainsi que les organismes y vivant. » (22) Mauvaise nouvelle pour la biodiversité, d’autant que cette artificialisation atteindrait 587 hectares, dont 231 hectares de déboisement et la suppression de 415 hectares de terres agricoles. Au pic du chantier, l’agence évalue les besoins en eau à 500 m3 par jour, ce qui équivaut à la consommation quotidienne de 3380 personnes ou à l’eau nécessaire pour cultiver 5 tonnes de pommes de terre : un prélèvement important dans deux départements frappés à l’été 2020 par la sécheresse et les restrictions hydriques. Cigéo pèserait donc dans les conflits d’usage autour des nappes phréatiques.

Centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche). Cigéo est censé accueillir entre autre les rebuts des combustibles irradiés issus notamment de cette centrale nucléaire. Source : Wikimedia Commons

Côté dépenses, en 2016 le ministère de l’Écologie a arbitrairement et par décret arrêté l’enveloppe à 25 milliards d’euros. Bien que l’Andra elle-même chiffrait à l’époque Cigéo à 34,5 milliards d’euros, Ségolène Royal a préféré ménager les finances d’EDF, qui de son côté avait estimé le coût de référence du projet à 20,8 milliards d’euros. C’est que, déjà plombé par une dette de 42 milliards d’euros, l’électricien doit mécaniquement ajuster ses provisions financières – et donc ses dépenses – au coût global du projet retenu pour gérer les déchets qu’il produit. EDF informe ainsi le public que « la prise en compte de ce coût aura pour conséquence, dans les comptes consolidés du Groupe EDF au 31 décembre 2015, une augmentation de l’ordre de 800 millions d’euros des provisions pour gestion à long terme des déchets radioactifs au titre des dépenses futures relatives au projet de stockage profond Cigéo. » (23) On comprend donc aisément que celui-ci doit être tiré vers le bas.

Malgré l’inexistence légale du projet, en coulisse les prestataires de l’Andra s’activent déjà. Et pour cause : pour la première phase des travaux, le gâteau chiffrerait tout de même à 5 milliards d’euros, dont la plus grosse part serait captée par des grandes entreprises (Airbus, Bouygues, Eiffage, Ingérop, Technip, Vinci). Cette année, l’entreprise grenobloise Poma spécialisée dans le transport par câble effectuera les premiers tests sur le banc d’essai de son funiculaire censé faire descendre les déchets dans Cigéo.

« Une responsabilité collective »

L’Andra se fixe à elle-même mais aussi à la collectivité l’objectif de « conserver et transmettre la mémoire du site et les enjeux de sûreté aux générations futures, à très long terme afin que nos lointains descendants trouvent et comprennent les informations que nous leur aurons laissées sur Cigéo. » (24) De quel droit l’agence pourrait-elle léguer cet héritage empoisonné à plusieurs milliers de générations, simplement pour satisfaire un gaspillage énergétique de moins d’un siècle ? Mais surtout, comment être certain que la mémoire du centre sera transmise aux générations futures ? Dans 100 000 ans, la civilisation aura sans doute changé, et avec elle l’alphabet et le langage. Dans un communiqué de presse, on apprend que « l’Andra étudie l’art comme vecteur de mémoire » : l’agence organise des concours qui récompensent les créateurs les plus imaginatifs pour matérialiser le danger à l’échelle plurimillénaire. Lorsque l’agence écrit qu’« il y a une responsabilité collective pour éviter d’éventuelles intrusions, volontaires ou accidentelles, dans plusieurs siècles ou plusieurs millénaires », elle reconnait néanmoins que l’industrie nucléaire met en partage la gestion de déchets dont la production a été décidée par une poignée d’individus au sommet de l’État.

Logo de l’Andra. Source : Wikimedia Commons

Contrairement à ce qu’on entend parfois, il n’y a pour l’instant à Bure qu’un laboratoire souterrain et donc aucun déchet nucléaire. Les jalons administratifs du projet n’ont pas encore été posés : la Déclaration d’utilité publique (DUP) interviendra une fois que l’enquête publique aura eu lieu. En tant que maitres d’ouvrage, l’Andra, SNCF Réseau et le conseil départemental ont besoin du décret délivré par le Premier ministre pour lancer les travaux d’aménagement et les expropriations. M. Jean-Pierre Simon – agriculteur à Cirfontaines-en-Ornois – s’inquiète : « le foncier va continuer à être grignoté, et ici, à terme, je me dis qu’il n’y aura plus de paysans. » (25)

Selon l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, l’enfouissement des déchets les plus radioactifs en couche géologique profonde ne serait « pas une solution entièrement satisfaisante mais c’est la moins mauvaise. » (26) Ce n’est donc pas la bonne. Si cette option était retoquée, l’industrie nucléaire devrait de nouveau se confronter au problème de la gestion durable de ses déchets. C’est la crainte que formulait en 2017 M. Gérard Longuet, sénateur Les Républicains de la Meuse et ardant défenseur de Cigéo, dans une lettre adressée au Premier ministre d’alors, Edouard Philippe : « Sans ce projet, […] la filière nucléaire devrait s’arrêter dans son ensemble, faute de gérer la fin du cycle des combustibles. » (27) En tant qu’acteurs de la filière nucléaire, les bailleurs de l’Andra et de Cigéo (le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), EDF et Orano (ex-Areva)) ont donc un intérêt stratégique à ce que le projet se fasse.

Problème : en mars 2021, les conseils municipaux de quatre communes clés pour l’implantation du centre d’enfouissement freinent des quatre fers. En émettant des avis défavorables à la demande d’utilité publique formulée par l’Andra, les élus locaux se rangent aux côtés d’une part croissante de la population des alentours, qui peste aussi contre les méthodes de l’agence : « Cigéo s’approprie les routes, les chemins, sans concertation, ni avis. Il n’y a pas que les risques du projet qui sont pointés par les élus ! Ce sont aussi les manières de l’Andra qui lui sont reprochées. » (28). Johan, cantonnier dans un village voisin de Bure, abonde entre deux tartines de confiture d’églantine : « Chez les habitants du coin, quasiment tout le monde est contre le projet de poubelle atomique et ce malgré tout l’argent qui est déversé par l’Andra aux entreprises, associations, collectivités. » (29) Et de poursuivre : « C’est du chantage : ils tentent d’acheter les consciences. Ici les communes sont pauvres et cet argent peut donc s’avérer utile, mais ça ne leur donne pas un blanc-seing pour leur projet. »

Julien Baldassarra

Notes

(1) Vidéo – Cigéo : où, quand, comment ? 
(2) Christian Bataille, Christian Namy, Rapport sur l’évaluation du PNGMDR 2016-2018, 2017
(3) Cigéo : où, quand, comment ? Site web de l’Andra
(4) Projet de stockage Cigéo – Examen du Dossier d’Options de Sûreté, Rapport IRSN N° 2017-00013
(5) Étude d’impact du projet global Cigéo, pièce 6bis, Andra, juillet 2020
(6) Déchets radioactifs : des trains qui inquiètent
(7) Chiffres-clés, site web de l’Andra
(8) Cigéo : où, quand, comment ? Site web de l’Andra
(9) Vidéo – Cigéo : Quels risques ? Quels impacts ?
(10) Avis délibéré de l’Autorité environnementale sur le centre de stockage Cigéo
(11) Rayonnements ionisants, effets sur la santé et mesures de protection, Organisation Mondiale de la Santé, 2016
(12) Accidents du WIPP de février 2014
(13) Cent mille ans. Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires. Gaspard d’Allens, Pierre Bonneau, Cécile Guillard. La Revue dessiné, Seuil, 2020
(14) « Cigéo, une faisabilité en question », Bertrand Thuillier, Les cahiers de Global Chance n°34, novembre 2013
(15) « L’ASN rend son avis sur la gestion des déchets de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MAVL) », note d’information, décembre 2020
(16) Lire À Bure : « Aujourd’hui, c’est l’économie qui évalue ce qui constitue un risque nucléaire acceptable », Grozeille, mai 2018
(17) Étude d’impact du projet global Cigéo, pièce 6, Volume II, Andra, juillet 2020
(18) Étude d’impact du projet global Cigéo, pièce 6, Volume IV, Andra, juillet 2020
(19) Chiffres-clés, site web de l’Andra
(20) Les transports, site web de l’Andra
(21) Étude d’impact du projet global Cigéo, pièce 6bis, Andra, juillet 2020
(22) Étude d’impact du projet global Cigéo, pièce 6, Andra, juillet 2020
(23) Arrêté concernant le coût du projet de stockage Cigéo et impacts sur les comptes consolidés du Groupe
(24) Comment fonctionnera Cigéo ? Site web de l’Andra
(25) AFP, 9 octobre 2020
(26) « Déchets nucléaires : Cigéo à Bure, la moins mauvaise solution selon Nicolas Hulot », Le Républicain Lorrain, novembre 2017
(27) Lettre à l’attention de Monsieur Edouard Philippe, Premier Ministre au sujet des derniers événements survenus sur la Zone de Bure où doit s’implanter le projet CIGEO
(28) L’affranchi de Chaumont, 26 mars 2021
(29) Lire « À Bure, la fabrique du consentement », Julien Baldassarra, Le Monde diplomatique, janvier 2018


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