De plus en plus performant, le vélo électrique se démocratise. Il est à ce jour l’un des moyens de transport assisté à la fois le plus écologique, le moins polluant et le moins cher. Comme tout vélo, il désengorge les villes, assainit l’air et permet le déplacement sur de longues distances en limitant la fatigue. Le point sur un véhicule encore trop peu utilisé et marginalisé par les automobilistes autant que par les adeptes de la bicyclette traditionnelle.

Nul ne l’ignore, les transports représentent une très large part de la pollution d’origine humaine. Une pollution à la fois locale avec l’accumulation de particules dans l’air, mais aussi à l’échelle globale avec des émissions de gaz à effet de serre qui augmentent de manière dramatique. Plus personne ne peut nier aujourd’hui son impact écologique et des actes forts doivent être entrepris sans tarder. Malgré le fait que tout le monde soit conscient de cette réalité, la majorité des déplacements sont aujourd’hui réalisés en véhicules à moteur, et ce même pour de très petites distances.

À l’origine de cette lenteur à adopter des gestes écologiques en matière de déplacement, le manque d’alternative abordable, le prix souvent trop élevé des transports en commun et l’incapacité (ou le refus), pour beaucoup, d’utiliser un simple vélo. Si la voiture électrique (ou à hydrogène) commence à pointer le bout de son nez, ces engins restent à ce jour chers, encombrants et nécessitent beaucoup d’énergie pour les fabriquer et déplacer plus d’une tonne d’acier  trop souvent au profit d’un seul passager. C’est ici que le vélo électrique intervient. Relativement abordable, il est le véhicule électrique le plus facile d’utilisation (pas de permis), le plus léger et le plus pratique.

Et pourquoi pas le bon vieux vélo ?

En effet, il existe bien le vélo traditionnel pour ceux qui le peuvent, mais force est de constater qu’un effort physique important peut dissuader la majorité des personnes qui ont leur voiture à portée de clé. D’autres n’ont tout simplement pas l’âge et/ou les dispositions physiques pour faire plusieurs kilomètres en vélo sans se fatiguer. Enfin, de mauvaises dispositions géographiques font que le deux roues est boudé dans certaines régions aux routes escarpées. Pour toutes ces situations, il faut une alternative efficace, abordable et écologique.

Contrairement à ce que la croyance populaire voudrait, le vélo électrique n’est pas l’équivalent d’une moto. En ce sens, il nécessite un pédalage actif pour fonctionner, mais simplement plus léger. De ce fait, le vélo électrique reste un engin nécessitant un effort physique réel mais adapté à une large population contrairement à une moto électrique plus couteuse. En effet, si le vélo traditionnel se limite souvent aux plus jeunes, aux passionnés et aux sportifs, le vélo électrique lui s’adresse à tous, tout en offrant tout de même la possibilité de se dépenser physiquement en bénéficiant d’un confort relatif au pédalage et d’une vitesse plus rapide.

Une fois en votre possession, le coût de revient d’un vélo électrique est de 0.01 à 0.03 euro du kilomètre. Un chiffre imbattable comparé aux autres moyens de transport. Vous pouvez même envisager de recharger votre vélo avec une énergie renouvelable. Certaines villes françaises vont jusqu’à subventionner l’achat de ce type de véhicule jusqu’à 400 euros tellement l’intérêt écologique local semble évident. Il existe en France et en Belgique des professionnels du vélo électrique qui peuvent répondre aux questions les plus techniques et conseiller dans le choix délicat d’une marque dont certaines sont 100% fabriquées en France. Par exemple, la société française veloactif.com a réalisé la vidéo suivante qui explique brillamment l’intérêt écologique de ce choix de mode de transport.

Dès lors, si le vélo électrique peut permettre un désengorgement des villes, une amélioration de la qualité de l’air et une plus grande attractivité pour ceux qui hésitent encore à passer au véhicule écologique, il devient une alternative utile, concrète et abordable qu’il convient d’envisager. À ce titre, de nombreux prototypes toujours plus efficaces, dont certains intègrent des capteurs solaires, voient le jour chaque année. De quoi laisser présager le meilleur en matière de déplacement local pour l’avenir, seulement si les consommateurs en font le choix et abandonnent, autant que faire se peut, leur véhicules les plus polluants.

La batterie, pas vraiment écologique ?

Il n’y a pas de solution miracle. La batterie reste le point sombre des engins écologiques. Dans le domaine, il existe deux écoles. Certains écologistes reprochent au vélo électrique (ainsi qu’à tous les objets électriques et autonomes) d’utiliser des batteries dont certains éléments sont potentiellement polluants. D’autres observent la chose d’un point de vue global, estimant qu’il vaut mieux une batterie partiellement recyclable que les émissions carbones d’un milliard de voitures.

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Avec une durée de vie de 4 à 5 ans, les batteries peuvent être déposées à des points de collecte (comme les pilles) pour un recyclage qui se veut de plus en plus performant. Certaines sociétés françaises proposent de récupérer vos batteries pour les reconditionner et leur offrir une nouvelle vie sans sortir du pays. Actuellement, grâce à des procédés chimiques, 95% d’une batterie peut être recyclé. L’engouement fort nouveau dans l’histoire pour les véhicules électriques laisse présager une optimisation du recyclage dans un avenir proche. Quant au 5% non-recyclable, c’est au consommateur d’estimer si le sacrifice en vaut la chandelle dans un bilan écologique plus global, le moyen de déplacement parfaitement écologique restant la marche à pied.

BionXLe vélo électrique est aussi adapté aux randonnées


Sources : consoglobe.com / veloactif.com / insee.fr

 

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